Dépistage du cancer de la prostate : le grand mensonge !

par | 23 Sep 2019 | Non classé | 48 commentaires

Dépistage ne veut pas dire prévention !

Quand on entend dépistage du cancer, on s’imagine immédiatement que l’on permet d’éviter des maladies graves. On pense prévention et on se dit que c’est forcément bien !

En fait, comme pour tout acte médical, on devrait regarder la balance « bénéfices-risques » ! Est-ce que l’acte médical apporte un réel bénéfice pour le patient ou non ?

Et la difficulté est que la médecine actuelle ne permet pas toujours de prédire avec précision si un cancer dépisté sera problématique ou pas. Par défaut, le cancer est vu comme un grave danger.

En fait, l’industrie du cancer a fait en sorte que le mot « cancer » fasse peur pour ainsi s’assurer qu’une personne chez qui on dépiste un cancer accepte docilement de se faire traiter, que le cancer soit problématique ou pas !  Je rappelle que la personne ne présente aucun symptôme quand un cancer est détecté dans le cadre d’un dépistage organisé.

Pour voir l’intérêt du dépistage du cancer de la prostate, il faut regarder les études épidémiologiques

Seulement, pour avoir un vrai aperçu de la balance bénéfices-risques du dépistage du cancer, il faut s’intéresser à l’épidémiologie.

J’ai montré lors de 2 interviews précédentes (à voir ici et ici) que le dépistage du cancer du sein était inutile (pas d’augmentation de la survie chez les femmes qui s’y soumettent, que ce soit la survie spécifique au cancer du sein, ou la survie « toutes causes confondues ») et qu’il était responsable d’une augmentation importante des traitements (chirurgie, chimio, radiothérapie) chez les personnes qui se font dépister.

J’ai interviewé une nouvelle fois le cancérologue et chirurgien Gérard Delépine et son constat est accablant : le dépistage du cancer de la prostate est clairement défavorable aux hommes, contrairement à ce que voudraient nous faire croire la plupart des urologues ! Non seulement il ne fait pas baisser la mortalité liée au cancer de la prostate, mais il peut même augmenter la mortalité des gens qui s’y soumettent, car les surdiagnostics sont légion. On traite la plupart du temps des hommes pour des cancers de la prostate alors que ces cancers n’auraient jamais donné aucun symptôme.

Tu peux voir la vidéo de l’interview en cliquant sur l’image ci-dessous ou sur ce lien : https://odysee.com/@jeremiemercier:0/de-pistage-du-cancer-de-la-prostate-le:6

Comme les femmes avec Octobre Rose qui promeut le dépistage du cancer du sein, les hommes aussi ont droit à leur campagne de désinformation qui joue sur les sentiments : Movember (se faire pousser la moustache pour sensibiliser notamment au dépistage du cancer de la prostate).

Il est temps de ne plus laisser les lobbies pharmaceutiques et certaines catégories de médecins bien intentionnés mais crédules te dicter comment tu devrais t’occuper de toi.

Comme le dépistage du cancer du sein, le dépistage du cancer de la prostate est parfaitement inutile et même néfaste pour la santé. Il sert surtout à augmenter artificiellement le nombre de personnes traitées pour un cancer et ainsi fournir de la chair fraîche à l’industrie du cancer. Celle-ci va pouvoir en retirer beaucoup d’argent grâce aux surdiagnostics et aux surtraitements qui en découlent : opérations inutiles, chimiothérapies inutiles et radiothérapies inutiles (et dangereuses). De plus, même chez un vrai cancer de la prostate évolutif, ces traitements ne sont pas souvent justifiés !

Pour enfin en finir avec la manipulation de l’industrie de la maladie (la quasi-totalité du système médical actuel malheureusement), je t’invite à t’inscrire ici pour recevoir ma newsletter et ainsi prendre en main ta santé avec les bons outils.

Merci de partager cette vidéo en masse. Les informations qu’elle contient sont capitales pour les hommes de plus de 50 ans facilement trompés par leur généralistes, mais aussi leurs proches, qui trop souvent poussent au dépistage puis au traitement si le dépistage ressort positif !

Enfin, comme d’habitude avec les maladies chroniques de civilisation, la solution est le plus souvent dans des changements de notre mode de vie et en particulier de notre alimentation !

Dis-moi dans les commentaires comment tu réagis à cet article ! Ça m’intéresse. Et profitons-en pour prolonger le débat !

Références :

• La Haute Autorité de Santé ne recommande pas le dépistage du cancer de la prostate : https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1623737/fr/detection-precoce-du-cancer-de-la-prostate
• L’académicien Guy Vallancien promeut le dépistage du cancer de la prostate malgré toutes les preuves scientifiques qui disent le contraire : https://www.lepoint.fr/invites-du-point/vallancien-cancer-de-la-prostate-il-y-a-urgence-05-02-2018-2192367_420.php
• Essai randomisé d’Andriole et al (2002) : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/22784722
• Essai randomisé de Schröder et al (2009) : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19297566
• Les autopsies faites dans les années montrant qu’il y a un cancer de la prostate chez 70% des hommes de plus de 70 ans morts d’une cause autre : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/path.1700680233
• L’étude Fang et al. (2012) qui voit une forte augmentation du taux de suicide des hommes après un diagnostic de cancer de la prostate : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20124521
• L’article de Richard Ablin, découvreur du PSA, et condamnant son utilisation fallacieuse pour dépister le cancer de la prostate : https://www.nytimes.com/2014/11/26/opinion/the-problem-with-prostate-screening.html

Voici la transcription de mon interview avec Gérard Delépine ci-dessous :

[Jérémie Mercier] :

Bonjour à tous ! Bonjour à toutes ! C’est Jérémie Mercier, je suis ravi d’être avec vous aujourd’hui. Vous savez, j’ai à cœur de vous montrer qu’on peut prendre soin de sa santé différemment, et surtout faire attention à certains des messages aujourd’hui qui sont transmis dans la communauté médicale notamment par rapport au dépistage. Aujourd’hui je suis avec Gérard Delépine, cancérologue et chirurgien. On va parler du dépistage de cancers masculins, notamment du cancer de la prostate, puisqu’on est au mois de novembre et depuis quelques années il y a un mouvement qui s’appelle « Movember » qui vise à faire en sorte que les hommes prennent conscience du danger des cancers masculins, notamment celui de la prostate, et qui met l’accent sur le dépistage organisé du cancer de la prostate. Gérard Delépine, est-ce que c’est une bonne idée le dépistage organisé du cancer de la prostate chez l’homme ?

[Gérard Delépine] :

On aurait pu croire à priori que oui, parce qu’on pouvait penser que plus un cancer était dépisté tôt et moins il était difficile à traiter. En pratique, c’est formellement non. Le dépistage du cancer de la prostate n’augmente pas l’espérance de vie des hommes qui s’y prêtent. Il leur crée d’énormes soucis. Pour être très simple, si vous vous faites dépister du cancer de la prostate par les PSA sanguines, vous ne vivrez pas plus vieux, mais la vie pourrait vous paraître beaucoup plus longue !

[Jérémie Mercier] :

Pouvez-vous nous rappeler ce que c’est que les PSA sanguines, pour les gens qui ne connaissent pas. À quoi cela correspond ?

[Gérard Delépine] :

Les PSA, c’est un antigène. Antigène prostatique. C’est un marqueur du nombre de cellules prostatiques en quelque sorte et de cellules supposées cancéreuses. Alors, ça a été inventé il y a fort longtemps par un Américain qui s’appelle Richard Ablin, pour au début voir l’évolution des cancers de la prostate sous traitement. Et effectivement pour surveiller l’évolution d’un cancer de la prostate déclaré et agressif, c’est très utile pour que les médecins utilisent le PSA de manière courante. Et puis, certains se sont dit : « puisqu’on a ce marqueur et qu’une prise de sang ce n’est pas très agressif, pourrait-on l’utiliser pour dépister les tout petits cancers de la prostate », et cela a donc été utilisé très largement et on a dépisté beaucoup de cancers de la prostate. On peut dire que l’une des grandes augmentations de fréquence des cancers dans la population, il y en a deux c’est le sein et la prostate. Comme par hasard ce sont les deux cancers pour lesquels on a des dépistages : organisé pour le cancer du sein et non organisé pour le cancer prostate.

[Jérémie Mercier] :

Ah, intéressant, ok !

[Gérard Delépine] :

C’est non organisé volontairement, parce que toutes les agences sanitaires mondiales qui ont étudié la question ont dit : « il ne faut pas organiser le dépistage du cancer de la prostate » et ils ont été même plus loin : « il ne faut pas dépister le cancer de la prostate ».

[Jérémie Mercier] :

Alors pourquoi ? Comment cela se fait qu’au moins en France tant d’hommes se font dépister, font ces tests de dépistage ?

[Gérard Delépine] :

Alors, pour deux raisons : parce que d’une part un certain nombre de médecins ne sont pas forcément au fait de la nocivité de ce dépistage. D’autre part, il y a certaines sociétés savantes et en particulier tous les urologues, dont c’est le pain quotidien le dépistage du cancer de la prostate, qui poussent très fortement au dépistage d’un cancer de la prostate. Récemment, Guy Vallancien, qui est un académicien, est monté à la tribune d’un journal célèbre (Le Point, 5 février 2018) pour dire qu’il faut dépister le cancer de la prostate. Ce qu’il disait était parfaitement contraire à l’état actuel de la science.

[Jérémie Mercier] :

D’accord ! Aujourd’hui, en tout cas c’est vrai que c’est le message principal qu’on entend dans les médias. C’est « le dépistage de la prostate permet de déceler des cancers à un petit stade et donc d’empêcher leur développement, et du coup ça permettrait d’augmenter la survie des gens ». Et en fait, ce que vous dites, c’est que ce n’est pas le cas !

[Gérard Delépine] :

Ah, c’est complètement faux. C’est complètement faux et c’est parfaitement établi par deux essais randomisés prospectifs, donc le niveau A de preuves scientifiques : un en Amérique et un en Europe. En Amérique, l’essai a porté sur un peu plus de 50 000 personnes et a montré qu’il n’y avait aucun avantage ni en terme de survie spécifique, c’est-à-dire qu’on ne diminue pas le nombre de malades mourant du cancer de la prostate quand on dépiste ni, on va dire surtout, c’est le plus important, en matière de survie « toutes causes confondues », c’est-à-dire lorsqu’on regarde quelles que soient les causes de mort des malades, savoir si le fait d’avoir été dépisté du cancer de la prostate permet de vivre plus longtemps. Alors, en Europe c’était un petit peu différent. En Europe, l’essai européen qui était également de très bonne qualité a trouvé un petit avantage en termes de survie spécifique. Autrement dit les gens qui se faisaient dépister, il y avait moins de morts, risquaient moins de mourir du cancer la prostate. Mais si on examine l’ensemble des causes de mort, on se rend compte qu’ils n’ont quand même pas plus de chance de vivre que ceux qui ne se font pas dépister. Autrement dit, le petit gain qu’on a en termes de survie spécifique, le petit gain de malade qui ne meurt pas du cancer de la prostate, il meurt d’autres choses. Il meurt en particulier des complications du traitement du cancer la prostate. Le dépistage c’est très bien, mais il faut savoir à quoi cela sert. Quelles sont les personnes en France actuellement, qui étant conscientes, à qui on annonce : « Vous avez un cancer de la prostate » (grâce au test PSA) va dire : « Je ne veux pas être traité ». Actuellement, en France, pratiquement personne ne le dit. Or, c’est tout de même l’attitude que beaucoup d’Américains adoptent depuis quatre à cinq ans. C’est l’attitude qui est actuellement prônée, c’est le « wait and see ». On surveille un cancer de la prostate pour savoir s’il est évolutif ou non évolutif. Alors pourquoi n’a-t-on pas de gain de survie par ce dépistage qui pourtant permet de voir les choses plus petites ? Pour deux raisons : la première c’est que le cancer de la prostate est quelque chose d’extrêmement fréquent. Une série d’autopsies systématiques chez des gens qui étaient morts sur la voie publique donc suspects d’assassinats éventuellement, on cherche les causes de la mort, on les autopsie. Eh bien, un médecin anglo-saxon s’est dit : « Pourquoi laisser ces gens regarder seulement la cause de la mort. Voyons un peu si leur prostate est atteinte d’un cancer ou pas ». Et en faisant cela, il s’est rendu compte que 70 % des personnes de plus de 70 ans ont un cancer de la prostate, alors qu’ils n’en ont aucun signe. Donc, la norme chez les hommes âgés c’est d’avoir un cancer de la prostate. Le problème n’est pas de savoir s’ils ont un cancer de la prostate en faisant un dépistage. Le problème est de savoir comment ce cancer va évoluer. Est-ce qu’il va évoluer ou pas du tout ? Si on regarde les courbes de survie avec les courbes de diagnostic, on se rend compte que pratiquement 4 cancers de la prostate sur 5 qui sont dépistés n’évolueront jamais de la vie de la personne. Autrement dit, ils auront vécu tranquillement le restant de leur vie 4 fois sur 5 sans même savoir qu’ils avaient un cancer de la prostate.

Si par malheur vous faites le dépistage, vous allez apprendre que vous avez un cancer de la prostate. Votre vie va déjà être fortement atteinte. Il y a des études américaines qui montrent que le taux de suicide chez les gens qui viennent d’être diagnostiqués d’un cancer de la prostate augmente considérablement dans les six mois qui suivent le diagnostic. Donc vous risquez même d’être tellement déprimé que vous allez vous suicider, pour un cancer, qui 4 fois sur 5 ne vous causera aucun problème ! Un médecin célèbre de l’hôpital des vétérans aux États-Unis – donc des anciens combattants – qui est urologue, dit : « Mes malades atteints de cancer de la prostate meurent avec un cancer de la prostate, mais pas du cancer de la prostate ».

Une des raisons également pour lesquelles le dépistage n’est pas très efficace c’est qu’on n’a pas de traitement miraculeux du cancer de la prostate. Les cancers tout petits, effectivement localisés à la loge, on peut les traiter de manière efficace, soit par radiothérapie ou par chirurgie, mais la radiothérapie comme la chirurgie ont des inconvénients. Si on vous opère pour un cancer de la prostate c’est-à-dire qu’on vous fait une prostatectomie totale, vous avez de très grandes chances d’être définitivement incapable d’érection, ce qui peut gêner un certain nombre de personnes. D’autre part vous avez dans un certain nombre de cas des problèmes urinaires, vous ne pouvez plus contenir vos urines parce que les nerfs qui règlent les sphincters ont été touchés. Donc, dans environ 30 % des cas vous avez des séquelles importantes. Avoir des séquelles quand on est sauvé par son traitement, c’est tout à fait acceptable. Avoir des séquelles pour une maladie qui ne vous aurait jamais posé de problème, c’est quand même très ennuyeux. D’autre part on peut faire la radiothérapie. Mais la radiothérapie a aussi des inconvénients. Nos radiothérapeutes font des choses formidables. Avec leurs nouveaux appareils et le guidage par ordinateur, ils atteignent des précisions intéressantes. Il n’empêche que de temps en temps il y a des bugs. Et des bugs cela peut faire mal. Je vous rappelle qu’il n’y a pas très longtemps dans une ville de l’est de la France, une vingtaine de malades sont morts d’une irradiation pas forcément bien adaptée. Et quand on s’intéresse à leur diagnostic, on se rend compte que beaucoup étaient en faits traités pour un cancer de la prostate qui n’aurait nécessité aucun traitement, logiquement, mais qui avaient été dépistés donc ils ont été traités, donc ils en sont morts. Pour une maladie qui n’aurait jamais posé de problème ! Il y a donc des inconvénients au dépistage.

[Jérémie Mercier] :

D’accord ! En fait, ce qui est intéressant c’est que finalement, d’après ce que je comprends, c’est que ce surdiagnostic très important – vous dites que 4 cancers sur 5 n’auraient pas évolué – c’est quelque chose qu’on ne peut pas voir en voyant la personne, mais quand on fait des études épidémiologiques quand on prend du recul c’est bien ça ?

[Gérard Delépine] :

Absolument !

[Jérémie Mercier] :

Beaucoup de gens pensent avoir été sauvés par leur médecin alors qu’en fait ils ont 80% de chance que ce ne soit pas le cas.

[Gérard Delépine] :

Je dirais même plus : ils ont eu la chance de survivre au traitement inutile.

[Jérémie Mercier] :

C’est cela. C’est encore plus terrible effectivement ! Du coup, les médecins peuvent se sentir ravis d’avoir l’impression d’avoir sauvé des gens quand, en fait, ils n’ont fait que traiter des gens qui n’étaient pas malades, ils les ont rendus malades. On est donc vraiment dans un renversement de situation très impressionnant. Et finalement les personnes qui vont avoir le plus de chance de survivre en bonne santé sont les personnes qui soit refusent le dépistage soit refusent des traitements qu’on leur demande de faire après le dépistage.

[Gérard Delépine] :

La logique c’est de refuser le dépistage parce que si vous acceptez le dépistage et refusez les traitements, vous vous êtes déjà mis dans une situation épouvantable au point de vue intellectuel. Parce que vous savez, vous avez l’angoisse et puis vous avez votre famille ! Votre famille qui va nous emmerder pour que vous vous traitiez parce qu’ils tiennent à vous. Vous êtes dans une situation impossible !

[Jérémie Mercier] :

C’est marrant parce qu’il y a un problème d’information. On n’a pas accès, le grand public n’a pas accès à des informations de qualité dans les médias sur la recherche scientifique dans ce domaine-là.

[Gérard Delépine] :

C’est faux. C’est totalement faux. C’est parce que le grand public est fainéant. Je parle pour les gens qui ont un ordinateur et qui savent l’utiliser, et c’est très simple. Vous prenez votre ordinateur vous tapez  » Haute Autorité de Santé  » et vous tapez  » dépistage du cancer de la prostate  » et là vous aurez toutes les informations.

[Jérémie Mercier] :

Cela dit, quand même pour revenir dessus, le grand public il y a certes ce côté fainéant, mais il y a aussi le côté : les gens ne connaissent pas la Haute Autorité de Santé. Les gens font confiance à leur médecin et ils voient des messages en permanence dans des magazines ou dans des campagnes publicitaires importantes pour dire : « le dépistage c’est essentiel ». Et en fait, on confond dépistage et prévention. On donne l’illusion que le dépistage aide, quand en fait ce n’est pas du tout le cas.

[Gérard Delépine] :

Et vous avez totalement raison de le souligner. Deux choses : grâce à votre émission le public saura que le site Haute Autorité de Santé existe, qu’il suffit de le taper et que c’est en en clair, il n’y a pas besoin d’abonnement ou quoi que ce soit, c’est gratuit !

[Jérémie Mercier] :

On va le mettre sous cette vidéo comme cela, ils n’auront même pas cet effort là à faire. Ils auront juste un lien à cliquer, et aucune excuse !

[Gérard Delépine] :

Absolument ! J’aimerais quand même dire que les Américains ont une honnêteté que beaucoup de Français n’ont pas, en particulier Monsieur Ablin, l’inventeur des PSA, donc de ce test, expliquait il y a 10 ans dans le New York Times : « Le dépistage du cancer de la prostate est une catastrophe sanitaire dont je suis responsable ». Il a reconnu premièrement que c’est une catastrophe sanitaire et il expliquait par le prix en milliards de dollars annuels et par les dégâts subis par les gens qui font ce test. D’autre part « dont je suis responsable », c’est une humilité spécifique des grands savants.

[Jérémie Mercier] :

On ne voit pas cela souvent en France en tout cas !

[Gérard Delépine] :

C’est ce que je dis. Malheureusement nous n’avons pas cette honnêteté intellectuelle de reconnaître ses erreurs en public. C’est pour clore le dossier, car si ça avait le moindre intérêt, je ne pense pas que l’inventeur de ce test aurait fait son mea culpa.

[Jérémie Mercier] :

Et donc dans le cas maintenant, on va dire, spécifique, d’un homme qui aurait un cancer de la prostate diagnostiqué peut-être avec des métastases, donc évolutif. Qu’est-ce qu’il faut faire ?

[Gérard Delépine] :

Alors, là aussi il ne faut pas céder aux sirènes marchandes, car actuellement vous avez toutes sortes d’articles qui sont organisés par les directions de communication des grands laboratoires pour vous vanter les nouveaux traitements. Soyons clairs, jusqu’à présent en cas de cancer métastatique de la prostate, les traitements ne servent à pas grand-chose, et en particulier, pratiquement pas… ne permettent pas d’augmenter la durée de vie. Cela peut paraître incroyable, mais c’est le cas ! Les traitements ont quand même des intérêts. Je n’ai pas dit qu’il ne fallait pas traiter les gens. Lorsqu’on a des troubles, lorsqu’on a des douleurs, lorsqu’on a une gêne liée aux métastases du cancer de la prostate, il faut effectivement prendre un traitement qui vous permet d’améliorer ces signes et ces symptômes, donc de vous améliorer la qualité de vie. Mais il ne faut pas en espérer davantage !

[Jérémie Mercier] :

C’est plus du palliatif quoi.

[Gérard Delépine] :

C’est parfaitement du palliatif. D’ailleurs, il suffit là aussi de regarder sur le site « Haute Autorité de Santé » et vous verrez que le but des traitements c’est d’améliorer la qualité de survie. Alors, si on fait une lecture un peu rapide on tombe sur des articles qui disent que c’est formidable, que ça améliore la survie sans progression. La survie vraie, on l’appelle la survie « globale ». Ce n’est pas la survie sans progression. La survie sans progression c’est ce que nous appelions il y a 20 ans la « stabilisation tumorale », c’est-à-dire que c’est la durée durant laquelle la tumeur ne pousse pas. Cela peut paraître intéressant effectivement quand on des douleurs liées à la progression tumorale, le fait d’avoir une survie sans progression plus longue que sans rien du tout, ça peut être intéressant parce que ça fait moins mal. C’est ce que je dis : il faut qu’on traite les symptômes, mais rien de plus. Par contre, le problème de tous ces traitements qui augmentent, ce sont les nouvelles drogues ciblées, qui augmentent la durée de survie sans progression, c’est que après, lorsque ça échappe – parce que ces traitements ne marchent qu’un certain temps, à chaque fois la maladie y échappe – lorsque la maladie échappe aux traitements, elle va plus vite qu’avant. Ce qui fait qu’elle rattrape le temps perdu et qu’au total on ne gagne rien.

[Jérémie Mercier] :

D’accord !  Donc les quelques effets bénéfiques perçus au début sont rapidement contrebalancés par les désagréments de la maladie qui reprend de plus belle, ok.

[Gérard Delépine] :

Complètement ! Il ne faut pas oublier d’autre part qu’aucun traitement actif n’est dénué d’inconvénients. Vous n’augmentez pas votre durée de survie globale et vous aggravez votre mauvaise qualité de survie. Si on a des signes, oui vous vous traitez ! Si vous n’avez aucun signe, vous avez un cancer de la prostate totalement asymptomatique, le traitement se discute fortement ! En particulier, malgré certains articles récents qui prétendent qu’on améliore la durée de survie si on traite tôt, tous ces articles sont très récents, ont des durées de surveillance faibles, et il faut se méfier énormément. Par expérience, ces articles qui sont réellement écrits par des gens payés par les laboratoires. Aux États-Unis ils sont obligés de donner leurs liens d’intérêts. Vous voyez, vous vous rendez compte que tous ces gens qui disent que c’est formidable sont tous payés par les laboratoires quand ils ne sont pas carrément « board advisory », c’est-à-dire conseiller commercial du laboratoire. Ce sont des postes qui sont très juteux, qui vous motivent. Soyons prudents !

[Jérémie Mercier] :

D’accord ! On est dans une belle opération marketing, mais qui n’est pas forcément reliée à des faits scientifiques établis.

[Gérard Delépine] :

Il faut comprendre quand même pour avoir une idée. C’est que l’hormonothérapie de première génération qu’on donnait jadis pour la prostate, c’est de l’ordre de 15 € par mois. Le traitement des chimiothérapies traditionnelles qu’on donnait pour traitement du cancer de la prostate métastatique, c’est de l’ordre de 100 € par mois. Les traitements des drogues nouvelles c’est 5 000 €, entre minimum 3000 € à 5000 € par mois. Donc il y a des raisons de faire une publicité marchande formidable.

[Jérémie Mercier] :

C’est ça. Donc on élimine le passé qui n’était pas moins bien pour se focaliser sur des trucs présents, beaucoup plus chers, donc qui rapportent beaucoup plus…

[Gérard Delépine] :

20 fois plus cher !

[Jérémie Mercier] :

20 fois plus cher, mais du coup sans effet notablement plus intéressant.

[Gérard Delépine] :

Non. Aucun médecin, même très bien payé par un laboratoire, vous dira qu’il est capable de garder un cancer de la prostate métastatique.

[Jérémie Mercier] :

OK, alors, en une phrase comment on pourrait résumer ça ? On pourrait dire que finalement le dépistage du cancer de la prostate est un échec ?

[Gérard Delépine] :

C’est un échec total et qui ne peut apporter que des séquelles parfois inutiles aux gens qui le pratiquent.

[Jérémie Mercier] :

OK, donc « Movember », les histoires de se laisser pousser la moustache pour sensibiliser les gens, pour sensibiliser les hommes au dépistage du cancer de la prostate, c’est un peu comme « Octobre Rose » avec le cancer du sein : c’est du grand n’importe quoi !

[Gérard Delépine] :

Ce n’est pas du grand n’importe quoi, cela rapporte des milliards !

[Jérémie Mercier] :

Voilà ! C’est du grand n’importe quoi pour le citoyen qui veut faire attention à sa santé, c’est une très belle opération de communication pour l’industrie du cancer.

[Gérard Delépine] :

Absolument !

[Jérémie Mercier] :

OK, merci beaucoup Gérard Delépine. Et puis, prenez soin de vous. Faites attention et surtout vérifiez vos sources, parce que malheureusement on baigne dans beaucoup de surinformation, j’ai envie de dire presque de fake news et de désinformation. C’est à nous d’aller chercher les bonnes informations et les bonnes sources et surtout pas céder aux sirènes de l’industrie du cancer.

[Gérard Delépine] :

N’oubliez pas que le leitmotiv de l’industrie du cancer c’est : « faites peur, ça fait vendre ! ».

[Jérémie Mercier] : Super merci beaucoup pour ce partage !

OK, merci beaucoup Gérard Delépine, je vous dis à très bientôt. Puis merci de partager cette vidéo et de vous abonner à ma chaîne YouTube pour d’autres informations essentielles sur la santé. Allez, à bientôt !

[Gérard Delépine] : À bientôt !

 

Descends tout en bas de la page pour ajouter ton commentaire, merci !

48 Commentaires

  1. Bonjour Jérémie,
    Je suis très méfiante envers la médecine officielle depuis très longtemps et ces informations me confortent dans mon ressenti.
    Merci

    Réponse
  2. Bonjour Jérémie,
    je suis une résistante active, éveillée depuis Mars 2020 mais peu présente sur les réseaux, par choix. Je viens de voir ton mail sur le cancer de la prostate, qui m’a interpellée car je me suis dit que finalement j’étais déjà un peu éveillée avant, je souhaite faire part de mon témoignage. Il y a quelques années, j’étais mariée à un homme qui avait 65 ans au moment des faits. On lui a dépisté un cancer de la prostate, qui a conduit à une biopsie qui à elle seule aurait pu être fatale puisqu’il a fait une infection, puis opération pour ablation. Je considère aujourd’hui que tout ceci est responsable de notre divorce, tout simplement parce que cette opération a modifié son comportement. Il est maintenant en bonne santé, (il l’était aussi avant) mais psychologiquement atteint. Au cours du dépistage, j’avais compris le problème
    en me renseignant via internet, mais lorsque la machine est lancée il est très difficile de faire marche arrière, et les proches ont plutôt tendance à cacher celà. Je n’ai pas eu le temps de regarder la vidéo car la résistance prend beaucoup de temps, je n’ai regardé que les 1ères minutes, qui ont confirmé ce que je pense concernant le contenu du reste. J’ai maintenant une vidéo de toi à voir, sur l’expatriation, c’est celle là que je priorise, car je sature après 18 mois à essayer de réveiller les consciences….
    Merci pour toutes ces informations pleines de bon sens,
    je souhaite une belle journée à toute l’équipe (car je suppose que tu n’es pas tout seul)
    Laurence

    Réponse
    • Salut Laurence et merci pour ton message. Effectivement, je ne suis pas seul, mais je fais bcp de choses dans ce travail d’équipe ;)
      Les dépistages de cancer du sein et de la prostate mènent à de nombreuses mutilations inutiles et n’ont pas de bienfait détectable, malgré toute la propagande cherchant à faire penser le contraire.
      Bonne découverte de ma vidéo sur l’expatriation. Pour moi un choix évident depuis longtemps, préférant être dans de bonnes conditions pour faire ce que j’ai à faire, et être plus utile, plutôt qu’à me lamenter et passer trop de temps à gérer un quotidien familial qui serait pénible à cause de la collaboration trop forte de mes compatriotes en France…

      Réponse
  3. Bonjour je vous ai découvert il y a peu de temps avec l’interview du Dc Ochs et je me régale de voir ce travail de réelle information que vous faites. Merci beaucoup. Cette interview sur le cancer de la prostate est excellente et vos questions pertinantes et très pédagogues car nous permettent de comprendre l’importance de nos actions et de prendre nos responsabilités (en plus les « flashs » écrits en bas à droite de l’image sont appréciables).Je vais vous suivre régulièrement c’est sûr. Cela me fait du bien de voir que des gens comme vous existent.

    Réponse
  4. Instructif…. à qui faire confiance de nos jours ? l’argent achète tout ou presque d’ou l’intérêt de suivre tes vidéos ou l’altruisme n’est pas un vain mot ! merci….

    Réponse
    • Merci ! Oui, c’est du boulot et très challengeant, mais se rapprocher de la vérité n’a pas de prix !

      Réponse
  5. Bonjour Jérémie ,
    Je n’ai pas visionné la vidéo car je sais , je suis en bonne santé , je ne fais aucun dépistage car j’ai bien compris beaucoup de choses depuis des années , j’ai les yeux grand ouverts , c’est pareil pour les statines , c’est un grand scandale , je m’occupe très bien de ma santé et sans médicaments , je suis anti médicaments , le médecin et la pharmacie je fréquente très peu , j’ai 67 ans et je compte poursuivre mon chemin en bonne santé , pas de vaccins pour moi ni de dépistages .
    Je ne supporte pas cette hystérie autour de ces vaccins ,c’est une vraie propagande , de la manipulation , un peuple qui a peur est obéissant , mon époux s’est fait vacciner alors qu’il connait mon avis , les gens se font vacciner pour retrouver une vie normale et non pas pour se protéger et protéger les autres , pour voyager aussi etc…..une vie normale pour moi c’est être en bonne santé , je suis également contre ce Pass Sanitaire et peu importe si il devient obligatoire , ma vie est bien remplie de belles choses et de passions , la nature m’apporte bien plus que toute cette surconsommation , je n’ai pas besoin de partir dans d’autres pays , la France est belle et on peut faire beaucoup de choses sans ce Pass Sanitaire .

    Réponse
    • Bravo pour ta démarche et ton esprit de résistance ! Continue comme ça :)

      Réponse
  6. Bonjour Jérémie
    Cela me choque un peu car personnellement j’ai perdu ma mère d un cancer du sein dépisté trop tard J’ai bientôt 56 ans et je fais une mammographie tous les 2 ans Je pense que le problème est ce que l on fait de la lecture de la mammographie et non le dépistage en lui même
    Bien à vous
    Sophie

    Réponse
    • Bonjour Sophie,
      Je comprends tout à fait votre message. Il part de la croyance bien ancrée qu’un dépistage précoce du cancer du sein permettrait de sauver des vies.
      Cette croyance est malheureusement fausse, comme je l’explique de façon claire dans cet article et vidéo avec Cécile Bour de l’association « Cancer Rose » https://www.jeremie-mercier.com/depistage-organise-du-cancer-du-sein-inutile-et-dangereux/
      Une bonne hygiène de vie et une alimentation VRAIMENT saine par contre seraient autrement plus utiles.
      Bonne découverte et bonne continuation à vous !

      Réponse
  7. Bonjour Jérémie,
    Merci de toujours ns tenir informer pour enfin pouvoir ouvrir les yeux et prendre en main notre santé !
    Malheureusement bcp de mes connaissances parents ou amis ont fait les frais de ces industries chirurgicales pr s être fait opérer du cancer de la prostate, soit qu ils en sont morts ou survivent avec des séquelles désastreuses physiques ou psychologiques.

    Réponse
    • Merci pour votre partage. Eh oui, énormément de personnes s’infligent d’inutiles mutilations présentées comme indispensables par un complexe pharmaco-sanitaire qui prend les patients pour des pigeons. D’où l’importance de se former à la santé en amont et d’exercer son esprit critique le plus tôt possible. À bientôt !

      Réponse
  8. L’on peut guérir d’un cancer de la prostate avec métastases. J’encourage les gens à aller sur la chaîne Youtube « Cancer Therapy ». L’auteur, Guy TENNENBAUM, explique, alors qu’il avait un cancer de stade IV (prostate, os et ganglions lymphatiques) et qu’il était condamné par les médecine, comment il s’en est sorti : jeûne essentiellement, nourriture entièrement végétale, et compléments alimentaires.

    Réponse
    • Je ne sais pas si son histoire est finie (beaucoup de rebondissements), mais en tout cas, il se bat, tente beaucoup de choses, et il est toujours là !

      Réponse
    • En manif, j’ai parlé avec un homme de 70 ans qui m’a affirmé s’être guéri en deux mois de son cancer métastasé avec le pao pereira.

      Réponse
      • Ça c’est du Beljanski ! J’ai entendu plein d’histoires. Après, j’ai aussi entendu des gens me dire qu’ils étaient guéris, mais qui meurent finalement pas très longtemps après du truc qu’ils pensaient avoir guéri. Donc à voir sur la durée.

        Réponse
  9. Video partagée . ..heureusement qu’il existe encore des médecins intègres. …la médecine « moderne » qui soulage parfois les symptômes mais souvent avec toxicité et effets secondaires, montre ses limites. …En france, plus qu’un rééquilibrage est nécessaire pour donner une reconnaissance aux médecines de terrain et à une réforme du mode de vie

    Réponse
    • Merci ! Malheureusement, la plupart des médecins n’ont pas le temps / l’envie / les compétences pour vérifier les infos diffusées par le lobby médico-pharmaceutique, les syndicats de médecins et les autorités de santé. C’est pourquoi ce genre d’infos circule trop peu, et que les patients, faisant confiance à leur médecin, se jettent facilement dans la gueule du loup, tout en croyant dur comme fer avoir été sauvés grâce au mutilations inutiles qu’ils ont subies…
      C’est ainsi que le système se perpétue et que les choses changent finalement assez peu. D’où l’importance d’aller chercher les infos au bon endroit pour soi :)
      À bientôt !

      Réponse
  10. Bonjour Jérémie
    Tout à fait d accord avec ce que tu écris. De plus les opérations sont très souvent invalidantes et ça , bien sûr, on ne le sait qu’ après!
    Toujours cette politique de la peur dans laquelle nous sommes maintenantplongés depuis plusieurs mois.

    Réponse
    • La peur est l’outil de manipulation préféré de l’industrie médico-pharamceutique : elle diffuse des informations biaisées (mensonges) à son avantage, et ceux qui disent le contraire sont au choix conspirationnistes ou bien manquent de confraternité (motif suffisant de radiation pour un médecin). Bref, la critique est quasi interdite.

      Réponse
  11. Merci pour cette info essentielle. J’accorde beaucoup plus ma confiance au dr Delepine qu’à Cymes !
    Bon nombre de nos valeurs sont remises en question en ce moment et c’est très bien

    Réponse
    • Merci ! J’espère bien que vous faites plus confiance à Gérard Delépine qu’à Michel Cymes :)

      Réponse
      • Michel cymes est un charlatan…!!

        Réponse
        • Et en même temps le médecin préféré des français et un modèle pour toute la profession…

          Réponse
  12. Tes articles défoncent, merci pour la louche de lucidité que ça donne à chaque fois que je les lis.

    Réponse
  13. Bonjour, et merci pour cet article. Feu mon père a été le jouet de cet industrie pdt 30 ans. Dépisté à 56ans (mon age aujourd’hui)… Au-delà du tabou ou du rire, le massage anal de la prostate est-il efficace comme dit dans d’autres pays que la France (vu en Espagne) ?

    Réponse
    • Bonjour Thierry, merci pour votre partage.
      Je ne sais pas si le massage de la prostate par voie anale pourrait être efficace comme outil thérapeutique contre le cancer de la prostate (avez-vous des références sérieuses sur ce point ?).
      A la lecture de cet article, il semble être utile en cas de prostatite chronique ou d’hypertrophie bénigne de la prostate mais ils le déconseille en cas de cancer de la prostate (sans pour autant référencer cette contre-indication éventuelle) https://massage.ooreka.fr/astuce/voir/453225/massage-de-la-prostate
      Sinon, pour le cancer de la prostate, une bonne alimentation, sans produits laitiers notamment et l’utilisation de plantes telles l’épilobe à petites feuilles pourrait avoir de bons résultats.

      Réponse
  14. Bonjour,
    Je travaille comme Infirmier en Salle de réveil et je fait le réveil assez régulièrement de Patient qui on subit une prostatectomie radicale chez des Hommes assez jeunes fin cinquantaines debut soixantaines. Je ne suis pas entièrement au fait de leur dossier justifiant l’intervention mais en fonction des études épidémiologiques actuelles, pour sauver une vie par cancer de la prostate on doit opérer irradier inutilement 48 Hommes. Alors qu’en fait vous avez 1chance sur mille de décéder d’un cancer de la prostate avant 70ans. Les études sont claire… Aucun effet sur la morbidité. Je me désole des Patients que je doit réveiller Ils sont convaincu que leurs Urologues leur a sauvé la vie alors que c’est Faux (il y a 47chances sur 48 que ça ne soit pas le cas). À mon point de vue ,On est en face d’un des plus grands scandale sanitaire.Personnellement je suis comme bien des Hommes de mon âge j’ai 58 ans j’ai été référé chez un Urologue pour trouble mictionnel l’Urologue m’a fais passer un test de PSA qui c’est révélé un peu élevé 4.9. Après mes recherches sur le sujet, j’ai été choqué de ne pas avoir été informés de l’enjeu de ce dépistage. Sachez que les difficultés à uriner à mon âge sont des symptômes banales, Clairement mon Urologue cherche un cancer alors que statistiquement à mon âge j’ai une chance sur 2 d’en avoir un mais pour la plus part ce sont des cancers innofencifs qui ne causeronts pas de problème. Mes symptômes s’apparente à de l’HBP ou plus probablement ce qu’ on appelle myoneuropathie pelvienne qui n’a rien avoir avec prostate et plus à voir avec les muscles du plancher pelvien.La où je veux en venir c’est que les Urologues se servent de ses symptômes et du PSA pour vous faire peur il chercher des cancers ou pseudo cancer pour vous amener à vous faire traiter souvent inutilement…et c’est vous qui aller subir les conséquences médicales ( incontinence, impuissance inquiétudes etc…) . Vous devez comprendre ici que si par malheur vous êtes symptômatique d’un cancer agressif de la prostate il est de toute façon dans la grande majorité des cas déjà trop tard, il est déjà metastatique. Donc conclusion j’ ai congédie mon Urologues.Je suis convaincu qu’il a tenté de m’ instrumentaliser à des fins mercantile pour lui même et ses généreux partenaires. Mais je l’ai surtout congédier parceque je n’ai pas été informé impartialement.

    Réponse
    • Merci pour votre partage Louis et bravo pour votre lucidité. L’industrie du cancer fleurit en grande partie sur la naïveté des patients.
      Quand on reprend en main sa santé et qu’on s’informe aux bons endroits, on fait les bons choix et on échappe à cette industrie et à tous ses complices qui font un travail qui n’a rien à voir avec la santé ! Le dépistage du cancer de la prostate fait partie des très nombreux scandales de santé actuels et je m’efforce de les démontrer de façon intelligente et compréhensible. Bonne continuation à vous et bonne recherche pour votre santé !
      Je précise qu’il existe de toutes façons de nombreuses solutions naturelles efficaces pour la prostate, que je n’ai pas mentionnée dans cette vidéo qui s’attarde déjà à montrer le danger du dépistage. Pour la myoneuropathie pelvienne, je ne sais pas si l’ostéopathie bien faite et/ou l’extériorisation des émotions fonctionnent… A bientôt !

      Réponse
  15. Merci pour tes études de la maladie en particulier du cancer Jérémie. Les traitements entrepris pour la guérison sont-ils si efficaces que cela et peuvent-ils engendrer des erreurs et qui peuvent résulter un décès chez le malade reconnu par ce cancer qui a été dépisté C’est pour cette raison pour laquelle je pense qu’un suivi doit être adapté chez le malade. Ai-je raison ou ai tort ou ma pensée est -elle une diffamation ?ll

    Réponse
    • En ce qui concerne le cancer de la prostate, on dit clairement dans la vidéo que les traitements ne sont pas efficaces et sont uniquement à visée palliative (diminuer les douleurs ou les problèmes générés par un cancer évolutif, mais ces traitements sont inefficaces pour arrêter le cancer). Les traitements peuvent tuer, bien sûr. Une chirurgie, une chimio ou des rayons, ce n’est pas anodin ! Le dépistage n’a aucune utilité pour le cancer de la prostate. C’est un scandale que les sociétés d’urologue aient le droit de promouvoir le dépistage du cancer de la prostate et c’est un scandale que Michel Cymes les soutienne ! Bien sûr que chaque malade doit adapter son traitement sinon. Le mieux est pour moi un mode de vie sain, une recherche des causes de la maladie, et s’attaquer aux causes plutôt qu’aux symptômes. J’espère que ça répond à ta question que je ne suis pas sûr d’avoir bien compris…

      Réponse
  16. bonjour je vous ai ècrit il y a déjà 1 an aucune reponse voila j ai eu il y a bientôt 5 années un cancer du sein depistè a la mammo chimio operation rayon la questio que j aurai aimè poser a ce cancerologue est la suivante je prends une hormonotherapie j attaque la cinquieme annee au secours je n en peux plus douleurs je me sens bouffie pleurs souvent pas de cheuveux tres maigre la chevelure et j en passe evidement chaque annèe contrôle voila est ce vraiment utile l ormonotherapie car je vis au ralenti et j en ai marre merci de votre reponse

    Réponse
    • 1ère chose : si on vous a dépisté un cancer à la mammo, vous avez 40% de chances que ce soit un surdiagnostic.
      Puisque vous avez choisi la voie de la médicalisation, je vous invite à lire les conseil de Gérard Delépine et sa femme dans le livre « Cancer – les bonnes questions à poser à votre médecin » que vous pouvez retrouver sur ce lien par exemple : https://amzn.to/2EsmNSw
      Sinon, on peut aussi (mais c’est un choix personnel) tenter d’autres approches, en complément ou à la place du traitement conventionnel pour le cancer, à commencer par une alimentation très largement végétale comme celle que j’évoque ici : https://jeremie-mercier.learnybox.com/optin-webi-alimentation/?aff=ug3xen&cpg=5bb325

      Réponse
  17. Bonjour Jérémy, j’aurais voulu ton avis sur les cancers génétiques. Ma mère et mes sœurs sont porteuses du gène BRCA2. Elles vont entrer dans un système de suivi préventif très contraignant et très invasif. Qu’en penses-tu ?

    Réponse
    • Bonjour Anne-Laure. On parle de cela dans la vidéo https://www.jeremie-mercier.com/depistage-organise-du-cancer-du-sein-inutile-et-dangereux/
      C’est un sujet un peu particulier mais il semble que l’excès de mammographies de suivi « préventif » dans ce cas puisse augmenter le risque de cancer donc être particulièrement contre-productif. Sinon, il ne faut pas oublier que les gènes c’est une chose, mais que le mode de vie en est une autre. Le mode de vie sain est la meilleure prévention de toutes les maladies, cancer du sein compris.

      Réponse
  18. Bonjour , comment réagir si on vous annonce que vous avez un cancer du sein ou autre? Merci pour vos explications .

    Réponse
    • Merci pour votre message Rosette. Chacun réagit comme il peut et comme il veut. Personnellement, j’aurais une approche globale et je commencerais par chercher le plus possibles d’infos sur mon type de cancer pour déjà comprendre s’il est vraiment dangereux ou pas, s’il y a un caractère urgent ou pas, etc. Je reverrais en outre en profondeur mon alimentation, j’irais extérioriser mes émotions comme « un fou », je nettoierais mon corps (nettoyage du foie, des reins, antiparasitaire), je vérifierais les matériaux que j’ai en bouche, etc. Bref, je testerai plein de choses, qui peuvent être déjà bien efficaces prises séparément mais mises ensemble peuvent faire des étincelles. J’ai rencontré suffisamment de personnes qui se sont guéries de cancers, même soi-disant mortels à brève échéance, pour savoir que plein de choses sont possibles. Par expérience, pour de nombreuses personnes, la première chose à changer et qui donne le plus de résultats reste l’alimentation. J’espère que ça répond à votre question !

      Réponse
  19. Merci pour tes recherches et tes partages Jérémie .je vais sûrement être hors sujet car je n’ai pas Tout lu !! Je voudrais juste te demander si tu es allé voir les naturopathes, les spécialistes en médecine chinoise , les chirurgiens en cancérologie , si tu es allé voir les spécialistes du cancer , tous ces gens qui ont l’habitude de voir des symptômes évoluer ou pas . Moi si j’avais découvert que j’avais un cancer je souhaiterais être bien informée et faire le moins possible d’examens et de traitements à risque . Mais il est un continuum particulier pour chaque patient qui est discutté en équipes ou l’on regarde toujours les benefices y les risques et après le patient , et là j’en suis ok avec toi , doit être libre de décider s’il veut se battre ou s’il ne veut pas . C’est une question personnelle . Tu sais que des gens vont en suisse . Mais pendant trois ans ils ont dû expliquer pourquoi ils préféraient cette ultime issue … une dame dont je t’ai déjà parlé disait que le mal du siècle n’est pas le cancer mais le désespoir. Tant que des gens chercheront à soigner les plaies des autres il y aura de l’espoir ! Pour moi l’espoir c’est soutenir jusqu’au bout et tout essayer jusqu’au bout . Pour moi seulement

    Réponse
    • Merci pour ton message. Oui, j’ai vu plein de gens parmi ces spécialités que tu cites. Le problème et tu le dis bien est le désespoir et notamment celui causé par le mot cancer. L’industrie du cancer fait tout pour que ce mot soit synonyme de cauchemar, car une fois qu’on est sous l’emprise de la peur, on est très facilement manipulables par les médecins (souvent naïfs et eux-mêmes manipulés par les labos qui promettent monts et merveilles avec leurs nouveaux traitements) et on suit le traitement officiel, que la Sécu subventionne sans broncher (normal, ce sont les labos qui pilotent les gens qui décident ce que la Sécu rembourse). Quand on arrive à sortir de la peur autour des maladies, des campagnes de dépistages, etc., on découvre effectivement un monde où plein de choses sont possibles, en plus des approches conventionnelles voire carrément sans ces approches conventionnelles :)

      Réponse
  20. Très bel article merci

    Réponse
      • Ça c’est du lourd , alors ce que j’en pense Jérémy ,et bien je vais osé dire  » la même chose que toi  » sur cet « article » j’étais au courant du moins pour la mammographie ,donc depuis 2ans ,je ne fais plus rien , la SS m’a contactée pour me dire que je ne l’avais pas passé , youpi ,youpi !!!!!

        Réponse
        • Bravo et ne cède pas. La SS a un comportement totalitaire, comme son nom le prédispose ;)

          Réponse
    • en effet ,ça fait longtemps que « senti » la manipulation de tous ces maffieux dont ce toubib TV que beaucoup suivent, à vomir…..Merci de réveiller les suiveurs de cette toubiberie du profit.

      Réponse
      • Merci ! Michel Cymes est extrêmement sympathique et fait régulièrement partie des personnalités préférées de français. Pourtant, c’est aussi un grand propagateur de fausses informations sur la santé, notamment sur le dépistage du cancer de la prostate. Derrière la sympathie apparente, il y a une manipulation qui est proprement scandaleuse !

        Réponse

Laissez une réponse à Jérémie Mercier Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *