Gardasil : le vaccin de trop ?

par | 6 Nov 2019 | Non classé | 2 commentaires

Le Gardasil est un vaccin « anti-HPV » (anti-papillomavirus humain) censé réduire notamment le risque de cancer du col de l’utérus et qui a été mis sur le marché en 2006.

Gardasil, un effet paradoxal : l’augmentation du risque de cancer du col de l’utérus

Gérard Delépine, chirurgien et cancérologue, en regardant les chiffres sur l’évolution du cancer du col de l’utérus chez les femmes des pays où la couverture vaccinale est forte, a remarqué que paradoxalement, il y avait une forte augmentation de l’incidence du cancer du col de l’utérus chez les groupes d’âge vaccinés…

Malgré ces chiffres alarmants, le gouvernement français s’apprête à rendre obligatoire le vaccin Gardasil…

Je précise à ce propos que le cancer du col de l’utérus est en France une maladie rare et que l’urgence mise en avant par les labos et certaines autorités de santé est tout à fait disproportionnée par rapport au problème de santé que ce vaccin est censé résoudre. Il n’y a d’ailleurs aucune preuve que ce vaccin soit efficace pour réduire le risque de cancer du col de l’utérus !

Un interview pour alerter et éviter que le gouvernement ne rende ce vaccin obligatoire !

J’ai demandé à Gérard Delépine de nous expliquer dans cette interview quel paradoxe il avait découvert concernant le Gardasil, et tu vas voir que ses découvertes sont pour le moins déconcertantes ! Pour cela, clique sur ce lien ou sur l’image ci-dessous :

En médecine, il est logique de regarder de près chaque traitement et de vérifier que sa balance bénéfices-risques est bien positive, car le but est normalement d’améliorer la santé.

Des labos plus intéressés par le profit que par la santé des populations ?

Malheureusement, certains laboratoire semblent plus intéressés par le profit que par la santé des populations qu’ils affirment aider.

Il est temps de prendre conscience de cela (oui, je sais ce n’est pas agréable de le réaliser)

Pour en savoir plus, je te conseille l’exce livre de Nicole et Gérard Delépine :  » Hystérie vaccinale: Vaccin Gardasil et cancer: un paradoxe  » disponible sur ce lien : https://amzn.to/32Ypgft

J’ai aussi mis la liste des références citées dans l’interview sous la vidéo sur YouTube : https://youtu.be/N7jKp26YGDI

Enfin, j’ai fait la retranscription de la totalité de l’interview un peu plus bas.

Bonne découverte de cette vidéo et j’espère qu’elle te sera utile pour faire les bons choix pour ta santé et celle de ta famille !

Remarque : Il n’est pas question d’être anti-vaccin dans cette vidéo, mais simplement de montrer que sur le cas spécifique du vaccin anti-HPV, il n’y aucune preuve qu’il va permettre de diminuer l’incidence du cancer du col de l’utérus (on observe même le contraire seulement quelques années après son introduction dans les pays à forte couverture vaccinale) ni qu’il va apporter de réels bénéfices sur la santé. Il y a une énorme différence entre la vision idyllique et rêvée du vaccin et ses promesses affichées… et la réalité actuellement observée et qui ne présage rien de bon pour la suite !

Retranscription :

[Jérémie Mercier] Bonjour à tous, bonjour à toutes, c’est Jérémie Mercier. Je suis ravi d’être avec vous aujourd’hui pour vous parler d’un scandale en cours sur la santé. Qui paraît être une très bonne idée et qui est une très… Une très mauvaise idée, en fait. On va voir ça ensemble avec Gérard Delépine, qui est cancérologue et chirurgien, c’est la question du Gardasil, un vaccin pour prévenir le cancer du col de l’utérus chez la femme. Pourquoi ce n’est pas une bonne idée, ce vaccin, le Gardasil, Gérard Delépine ?

[Gérard Delépine] Ah, c’est une merveilleuse idée ! L’idée même était très belle. Mais on ne doit pas juger les choses sur les promesses, mais sur les actes. Et ce vaccin qui est supposé, qui est vendu, dont l’indication écrite est « prévenir le cancer du col de l’utérus », quand on regarde les résultats dans les registres officiels des cancers des pays qui ont fait la campagne de vaccination, on se rend compte que non seulement il diminue pas la fréquence du cancer du col de l’utérus mais qu’il la double. Donc, c’est une très mauvaise idée si on juge les résultats.

[Jérémie Mercier] Ok, donc il y a une sacrée différence entre la théorie et la pratique. Comment ça se fait qu’un truc comme ça a pu passer et comment ça se fait qu’aujourd’hui, même en France, on parle de rendre obligatoire le Gardasil ?

[Gérard Delépine] Le fric, le fric, le fric. Plus exactement, crédulité et corruption. Il y a les deux. Certains médecins le croient, car c’est vrai que le beau conte est magnifique. C’est une magnifique histoire. Que je vous résume l’histoire telle que le laboratoire la présente. Quelqu’un a démontré que le papillomavirus crée les cancers du col. Nous avons un vaccin qui tue les papillomavirus qui donnent ces cancers du col. Donc, ce vaccin va faire disparaître le cancer du col. L’idée est très belle. Mais seulement la médecine est une chose difficile et les idées ne sont pas toujours justes. Par exemple, le lien entre cancer du col – et là je vais a contrario de toute la pensée dominante en médecine – je prétends que le lien direct, je dis bien direct, de causalité entre le virus du papillomavirus et le cancer du col n’est pas démontré. Ce qui est démontré, c’est qu’il y a une association statistique intense, c’est vrai. Les femmes qui font du cancer du col ou beaucoup plus fréquemment que les autres des papillomavirus et souvent des infections à papillomavirus qui traînent. Cela est totalement vrai. Mais, c’est simplement une causalité possible. Parce que si on regarde ce à quoi est lié le cancer du col, quelles sont les femmes qui font plus de cancer du col que les autres ? On se rend compte que ce sont celles qui ont commencé leur vie sexuelle plus tôt. Plus on commence jeune et plus on a de risque. Ce sont celles qui ont eu le plus de partenaires. Plus on papillote et plus on a d’ennuis. Ce sont celles qui ont eu le plus d’infections vaginales, ce qui n’est pas étonnant. Plus on a de fréquentations, plus on risque de s’infecter, c’est tout à fait banal. Ce sont celles qui ont effectivement davantage d’infections à papillomavirus que les autres, mais pas seulement un papillomavirus. Celles qui ont des infections à chlamydia – qui est une autre infection gynécologique sexuellement transmissible – font plus de cancers du col que les autres. Et celles qui ont fait des infections herpès génitales ont aussi plus de cancers du col que les autres. Et si on va plus loin, celles qui ont eu le plus d’enfants ont davantage le cancer du col de l’utérus que les autres : 5 fois plus d’après une étude finlandaise. Et si on remonte un peu dans le passé, lorsqu’on faisait la cuisine au feu de bois, on se rend compte que les femmes américaines qui étaient dans des immeubles à New York et qui faisaient leur cuisine au feu de bois dans leur maison avaient beaucoup plus de cancers du col de l’utérus que celles qui ne le faisaient pas. Comme tous les cancers, le cancer du col de l’utérus est multifactoriel. Et le drame, c’est que à partir du moment où on a eu un vaccin, toutes les études étiologiques de recherche des causes du cancer du col se sont focalisées uniquement là-dessus. Il est vrai que l’industrie avait de l’argent et a su payer les gens pour qu’ils centralisent leurs études uniquement sur ce facteur. Donc, on a une vue complètement déformée. Alors, pour la petite histoire. Il faut savoir aussi que le prix Nobel a été donné à zur Hausen pour avoir découvert le rôle soi-disant causal du papillomavirus après des manipulations un peu discutables. En particulier, le laboratoire qui vendait des vaccins à l’époque a donné des sommes considérables à des sociétés amies de la Fondation Nobel, soi-disant pour faire connaître la Fondation Nobel. Ce qui est quand même un petit peu curieux, je pense qu’elle n’avait pas besoin de cela. D’autre part, le président du comité qui a décerné le prix était un homme payé directement par le laboratoire. Assez fort. Ces faits ont d’ailleurs justifié une enquête préliminaire du procureur en Suède. L’enquête a disparu dans les marécages parce qu’on ne touche pas une gloire suédoise.

[Jérémie Mercier] Oui, il ne faut pas nuire à l’institut Nobel, à la Fondation Nobel au prix Nobel, forcément des bienfaiteurs de l’humanité, notamment pour sauver les femmes du cancer du col de l’utérus, grâce au fameux Gardasil ?

[Gérard Delépine] Absolument. Alors donc je juge, moi, tout bêtement, les faits. Lorsqu’on fait quelque chose, un bel arbre porte de beaux fruits. Lorsque vous construisez un pont, on vous juge s’il s’écroule ou s’il tient bien quelques milliers d’années ou – comme nos romains, comme le pont du Gard – ou si c’est simplement 30 ans ou 20 ans. Eh bien, le Gardasil on juge à ses résultats. Et les résultats, on peut les trouver facilement. Ceux qui vendent du Gardasil, dans le beau conte pardon, ils disaient « de toutes manières le cancer met trente ans à apparaître. Une fois qu’on est infecté, ce n’est que 30 ans, donc c’est dans 30 ans qu’on pourra juger les résultats ». C’est un peu curieux parce qu’on trouve quand même des cancers entre 20 et 30 ans. Si on admet que l’infection au papillomavirus n’arrive pas avant 15 ans – premier rapport sexuel – il est difficile de comprendre qu’il puisse y avoir des cancers qui apparaissent 5 ans après puisque c’est celles de 20 ans. C’est vrai qu’on ne fait pas beaucoup de cancers du col entre 20 et 25 ans. Selon les pays, c’est de l’ordre de 4 pour 100 000, donc c’est quand même faible. Mais ça existe. Donc, la théorie des « il nous faut 30 ans ! ». Peut-être, pas toujours. Et puis, de toutes manières, même s’il faut 30 ans, parce que le but des marchands de Gardasil, c’est de dire « il faut 30 ans, donc vous nous laissez vendre du Gardasil à tout le monde pendant 30 ans et on regardera après ce que ça va donner ».

[Jérémie Mercier] Ouais bien sûr !

[Gérard Delépine] Hein, bien sûr. Actuellement, ils ont quand même réussi une opération assez formidable. Ils ont quand même réussi à vendre de plus de 200 millions de doses de Gardasil à plus de 100 dollars chaque. Ça fait quand même plus de 20 milliards de dollars de gains.

[Jérémie Mercier] C’est 100 dollars la dose de Gardasil ?

[Gérard Delépine] C’est un peu plus de 100 dollars. En France, c’est 130 euros. 130 euros. Je crois que le Gardasil 9 va être un plus cher que le Gardasil 4 qu’on avait. C’est colossalement plus cher que tous les autres vaccins. Puisque la vaccination complète c’est 3 piqûres, et donc 400 euros à peu près. Un peu moins de 400 €.

[Jérémie Mercier] Tout ça pour ensuite doubler le risque de cancer.

[Gérard Delépine] Alors, bien entendu, ça c’était pas attendu. C’est un résultat tout à fait paradoxal. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’on a écrit un livre parce qu’on était… Quand on a découvert ça, on a été complètement scotché, surpris, inquiet, angoissé. On s’était dit « Il faut le partager ». Alors, les choses ont été annoncées par un donneur d’alerte, qui est resté courageusement anonyme et qui a écrit sous le nom de Lars Andersson, dans un livre, un cahier d’éthique indienne. Il a dit : « Comment se fait-il qu’en Suède, où l’on fait il la vaccination depuis 2008, on a plus de 80 % de notre population vaccinée. Comment se fait-il que le taux – ce qu’on appelle l’incidence, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cancers pour 100 000 femmes – augmente, régulièrement et de manière de plus en plus dramatique depuis deux ou trois ans ? Car l’augmentation du taux de cancer n’apparaît pas immédiatement après la campagne de vaccination par le Gardasil. Ça augmente au bout de quatre à cinq ans.

[Jérémie Mercier] Ok, il y a eu un effet retard.

[Gérard Delépine] Oui, avant que cela agisse, il faut quand même lui donner du temps, mais peut-être pas 30 ans, on peut le voir au bout de cinq ans. Donc, quand on a vu cet article de Lars Andersson, on s’est dit peut-être que c’est une spécificité suédoise. Peut-être que les suédoise ont une vie sexuelle bien plus débridée que les Françaises ou que les Australiennes ou les Anglaises. On va donc regarder dans les autres pays qui ont des campagnes de vaccination intense. Et il y a quatre pays qui se détachent de tous les autres dans le monde parce qu’ils ont fait les campagnes de vaccination très intense, d’une part. D’autre part, ils ont des registres du cancer nationaux qui sont parfaitement tenus et qui sont parfaitement interrogeables par Internet. Et ces quatre pays, c’est l’Australie, la Grande-Bretagne, la Suède et la Norvège. Il y a d’autres pays qui vaccinent très largement, on peut parler des Pays-Bas, de la Belgique flamande, de l’Italie, du Portugal. Mais en Italie et au Portugal, les registres de cancer n’existent pas. Ils existent de manière régionale, mais pas nationale, et ne sont pas interrogeables par internet. Aux Pays-Bas et en Belgique, qui sont 2 pays qui sont sérieux et qui ont de bons registres du cancer, la population est trop faible pour pouvoir évaluer de manière fiable l’incidence pour des sous-groupes peu numériquement importants. Les filles de 24 – parce que celles qui sont intéressantes, c’est bien entendu l’âge entre 20 et 30 ans, parce qu’entre 20 et 30 ans, nous sommes actuellement à 12 ans d’autorisation de mise sur le marché du Gardasil.

[Jérémie Mercier] D’accord. Ça fait 12 ans que des femmes peuvent se faire vacciner avec le Gardasil.

[Gérard Delépine] Oui, absolument. En fait, ça a commencé en 2007 la vaccination. L’autorisation de mise sur le marché par la Food and Drug Administration (FDA) date de mai 2006. Les premières vaccinations en campagne, c’est 2007.  Et c’est l’Australie qui a été la première. Donc l’opération australienne est très intéressante. L’Australie est intéressante aussi parce que toutes les revues, tous les journaux français et même les journaux régionaux, toutes les informations télévisuelles et toutes les radios ont titré sur l’Australie en passe d’éradiquer le cancer du col de l’utérus. Vous avez pas pu y échapper. Et tout cela en reprenant un article parfaitement mensonger de la littérature médicale. Alors, pourquoi mensonger ? Parce qu’ils prétendent qu’ils vont éradiquer le cancer tout simplement parce qu’ils éradiquent effectivement l’infection. Ce qui est vrai, et là je dis bien « le vaccin est efficace, oui, il est efficace sur l’infection à papillomavirus des souches contenues dans le vaccin ». N’oubliez pas qu’il y a 150 différentes souches de papillomavirus qui peuvent toucher l’homme et que dans le Gardasil 4 il n’y en avait que 4, dans le Cervarix 2 et dans le Gardasil 9, il n’y en a que 9. Et l’OMS dit que 18 souches sont potentiellement cancérigènes. Donc déjà là, on pouvait se poser des questions. Mais ce n’est pas ce qui est important. Ce qui est important, c’est les chiffres avérés. Et donc, ils ont commencé en Australie en 2007 et on a les résultats jusqu’en 2015, donc sur 8 ans, et on peut voir quels étaient les taux – ce qu’on appelle les incidences : le nombre de nouveaux cas chaque année pour 100 000 femmes – quelles étaient les incidences de cancer du col en 2007, avant la vaccination, en 2014, 7 ans plus tard. Eh bien, pour les femmes en Australie de 20 à 24 ans, l’augmentation est de 113%.

[Jérémie Mercier] Plus que doublé !

[Gérard Delépine] Alors elle est plus que doublée. Donc on ne peut pas dire que c’est un succès manifeste. En Grande-Bretagne, ils ont commencé pratiquement quelques mois plus tard leur grande campagne de vaccination. En Grande-Bretagne, ils espéraient aussi beaucoup dans l’année 2015-2016, parce que c’est les années où les jeunes filles vaccinées arrivent dans leur vingtaine d’années, et on sait que les cancers du col commencent à partir de 20 ans. Il y en a peu mais ça commence à se voir. Eh bien là, il y a eu un article très inquiet, enfin lui disait « ne vous inquiétez pas « , l’auteur. Et l’auteur est un des promoteurs du vaccin, ce n’est pas très étonnant. Et le titre était « Faut-il s’inquiéter de l’augmentation importante des cas de cancer du col chez les jeunes filles de 20 à 24 ans ? » Il le disait. Donc il reconnaît que ça a augmenté et lui a les chiffres de 2016, qui ne sont pas publiés lorsqu’on interroge le registre du cancer anglais, qui s’arrête à 2015 pour l’instant. Et lui, il montre dans son article que le taux de cancer qui était de 11 pour… alors là c’est pour les jeunes filles de 25 à 29 ans, anglaises. Pour les jeunes filles de 25 à 29 ans anglaises, le taux de cancer du col de l’utérus en 2007 était de 11 pour 100 000. En 2016, il est passé à 22 pour 100 000. 100% d’augmentation. Alors on peut regarder la Suède. La Suède également a fait une campagne de vaccination très importante, avec un taux de couverture vaccinale pour le groupe cible, c’est-à-dire les jeunes filles à partir de 11 ans, jusqu’à 15 ans, prioritaires, puis au-delà rattrapage.            Donc chez les jeunes filles de 20 à 24 ans, l’incidence avant la vaccination était de 1,76 pour 100 000 et depuis 2015, elle est passée à 3,72, soit très exactement le double. Il a doublé ! Donc dans les trois grands pays qui ont à la fois le taux de couverture idéal pour les vaccinologues. Plus de 80%, c’est ce qu’ils prônent toujours. Partout vous entendrez « il faut plus de 80% ». Et qui ont des registres de cancers que l’on peut interroger et vérifier, et qui sont en plus… Les Scandinaves sont extrêmement sérieux, ils ont tous les cas de cancer, sans exception, que ce soit les cancers de l’os ou autres, parce qu’ils croisent les données de tous les spécialités médicales, donc les chirurgiens doivent déclarer, les anapth doivent déclarer. Donc si vous avez un cancer que vous faites traiter là-bas, vous êtes obligé d’être connu.

[Jérémie Mercier] D’accord.

[Gérard Delépine] Donc, dans les grands pays qui ont à la fois le registre du cancer et la couverture vaccinale à plus de 80% : 100% d’augmentation supplémentaire… 100% d’augmentation de risque de cancer du col.

[Jérémie Mercier] Alors, c’est quoi l’argument de cet homme qui disait dans l’article « Faut-il s’en inquiéter ? ». Il faut pas s’en inquiéter ?

[Gérard Delépine] Bien entendu qu’il faut s’en inquiéter. C’est complètement affolant. Alors un argument, c’est de dire « c’est pas grave parce que c’est des petits cancers. C’est des stade 1 ». Mais c’est quand même dramatique, car ce vaccin doit empêcher l’apparition du cancer. Et on arrive à ce qu’il double les cas dans une partie de la population vaccinée – les 24-29 ans. Il augmente pour les – j’oubliais – les 20-24 ans, c’est 70% d’augmentation.

[Jérémie Mercier] Quand même !

[Gérard Delépine] Oui, donc on est dans une augmentation absolument dramatique. Et donc un vaccin qui est supposé empêcher le cancer d’apparaître, il double les taux, et ils dites « vous inquiétez pas, c’est des petits ». Alors on se moque du monde. Lui, il attribue un dépistage qui aurait été amélioré parce qu’au lieu de dépister après 25 ans, on se serait mis à dépister un peu avant 25 ans. Soyons sérieux. Si c’était le cas, on aurait fait disparaître des cancers des âges plus âgés puisqu’on les dépistait plus tôt. Donc si on a une augmentation, c’est une véritable augmentation. Alors l’argument du dépistage différent, c’est aussi ce qu’ils disent en Suède, parce qu’en Suède, bien entendu, ça les a quand même inquiétés. On ne sait pas quel est le Zorro qui a joué le donneur d’alerte. En tout cas, celui qui est le correspondant du laboratoire qui vend des vaccins en Suède, qui est chargé aussi de toute cette surveillance, c’est les mêmes… C’est commode ! Et qui est bien entendu attaché commercial, conseiller, advisory board des laboratoires dit « Oh, on n’a pas de chance augmente, mais c’est parce que le dépistage est moins efficace qu’avant ». Comme si le dépistage pouvait empêcher le cancer d’apparaître. C’est une aberration. Le dépistage ne découvre que les cancers zéro, ce qu’on appelle intraépithélial qui est les cancers non invasifs. Et nous, nous parlons de cancers invasifs. Donc, ce n’est pas la même chose. Donc, là aussi, le laboratoire a manifestement une politique lorsqu’il ne peut pas empêcher les chiffres publiés. L’augmentation est patente, et prouvée par les registres officiels des États. Ce n’est pas une idée d’un médecin un peu fou, non ! Vous pouvez le vérifier dans les registres officiels. Donc quand ils voient ça, ils disent qu’il faut trouver un coupable. Le coupable, c’est bien entendu le dépistage. Soit il ne marche pas en Suède, soit en Angleterre « vous inquiétez pas, on en fait toujours autant », ça a été l’argument. Alors, quant aux Australiens, eux ils sont persuadés que ça va marcher, qu’ils vont l’éradiquer. Ce qui est très curieux, c’est qu’avant le dépistage, il y avait environ 700 cancers par an en France et en Australie, par an. Et que là, le ministre de la Santé pour 2017 dit qu’ils vont en avoir 971. Ils ont augmenté de 25%. Ce n’est pas le ministère australien qui dit que le cancer est en voie de disparition, ce sont des organismes qui sont subventionnés par les laboratoires et qui se présentent comme des organismes officiels.

[Jérémie Mercier] Ah oui d’accord. Ok. Qu’est-ce qu’on peut faire par rapport à la France, où les autorités de santé se préparent à rendre obligatoire ce vaccin ?

[Gérard Delépine] Eh bien, il faut que les citoyens manifestent leur mécontentement. N’oublions pas que nous sommes en France, le seul pays du monde qui a une obligation vaccinale de 11 vaccins qu’ils veulent passer à 12. Il n’y en a pas d’autres. Que les Suédois ont déclaré inconstitutionnelle l’obligation vaccinale. Que les Italiens, qui a eu un gouvernement semblable au nôtre, aussi pourri, sont en train de revenir en arrière sur l’obligation vaccinale, c’est-à-dire qu’ils la laissent dans la loi, mais ils l’appliqueront pas, ou ils laisseront les régions l’appliquer. Nous sommes donc le seul pays qui a une obligation vaccinale aussi large. C’est un problème politique majeur. On ne doit pas accepter que l’intérêt des laboratoires soit opposé à l’intérêt des citoyens. Soyons sérieux. Si un vaccin est efficace, il suffit de l’expliquer à la population et toute la population acceptera de se faire vacciner. Si on n’est pas capable de convaincre la population, c’est qu’on n’a pas de bons arguments. C’est qu’on n’a pas de raison d’imposer cette vaccination. Je dois dire que le problème de l’obligation vaccinale date du début de la vaccination, date de l’époque de la variolisation, avant même que Pasteur ait existé. C’était au moment juste avant la Révolution française et les mathématiciens français étaient célèbres et d’Alembert était le plus célèbre des mathématiciens français. Il existait en Prusse un roi, un roi à poigne. C’était le roi soldat Frédéric de Prusse. Et Frédéric de Prusse s’était très ennuyé parce que sa belle armée, qu’il adorait, risquait d’être couchée par la variole du jour au lendemain. Et la campagne qu’il devait gagner, il pouvait la perdre. Donc, il a demandé à d’Alembert : « Est-ce que j’ai intérêt à faire de la variolisation » – puisqu’à l’époque, on ne connaissait que cette méthode pour éviter de l’avoir, donc il y avait des pustules un peu vieillies et c’était dangereux, mais on évitait l’épidémie après. Et d’Alembert est venu. Et d’Alembert a donné son rapport dont je vous donne que la conclusion. C’est « l’individu, lui, voit son intérêt immédiat et n’a aucun intérêt à se faire vacciner. Le monarque qui, lui, peu lui en chaut de perdre 1 personne sur 5 s’il sauve les 4 autres à coup sûr, peut avoir intérêt ». Et la conclusion c’est « mais comme il s’agit d’un monarque éclairé, il laissera la population décider ». Malheureusement, on a l’impression actuellement que nous n’avons plus de monarque éclairé, mais des monarques moins éclairés.

[Jérémie Mercier] Pour dire les choses avec diplomatie, ok. Bon, donc, c’est vrai qu’on est sur un scandale, j’espère qui ne va pas arriver. Mais bon, ça, ça paraît mal barré puisque c’est pour bientôt.

[Gérard Delépine] Nous sommes pour l’instant en termes de… une catastrophe sanitaire, non pas annoncée, mais qui a débuté. Donc simplement, la population mondiale n’est pas encore avertie. Rassurez-vous, les choses, les réalités sont têtues. Et donc la population mondiale sera avertie que c’est une catastrophe sanitaire. On ne pourra pas cacher les chiffres. Nous ne sommes pas encore dans le scandale sanitaire. Le scandale sanitaire, c’est si les autorités continuent à maintenir cette attitude criminelle – je dis bien criminelle, je pèse mes mots et je serai prêt à en répondre en justice – en ne faisant pas les études nécessaires et en faisant pas un moratoire tant qu’on n’a pas les résultats vrais sur davantage de pays.

[Jérémie Mercier] En tout cas, moi, j’invite les personnes qui nous regardent à consulter, il y a ce nouveau livre que vous venez de sortir, qui s’appelle « hystérie vaccinale : Vaccin Gardasil et cancer, Un paradoxe ». Et vous avez vraiment tous les arguments pour voir que cette vaccination avec le Gardasil est un gros problème de santé publique annoncée et à venir et que donc ça double le risque de cancer du col de l’utérus chez les jeunes femmes. Donc plutôt une très mauvaise idée. Donc, malheureusement, il y a beaucoup d’autres scandales à venir ou déjà en cours. On a parlé du cancer du sein récemment avec Octobre rose, on a parlé du dépistage du cancer de la prostate, vraiment, c’est hyper important de vous renseigner, d’aller chercher les informations au bon endroit et de ne pas avaler tout cru ce qui vient directement des autorités de santé, ni des médias traditionnels. En tout cas, alors on a des infos vraiment pertinentes et c’est à vous d’aller chercher.

Gérard Delépine Un instant, Jérémie, je voudrais simplement préciser une chose, je ne suis pas du tout un anti-vaccin. Je pense que les vaccins ont joué un rôle majeur dans l’histoire de l’humanité et bénéfique à certaines périodes bien précises et dans certaines conditions historiques. Je suis contre ce vaccin qui est très mauvais. Mais actuellement, par exemple, je conseille moi le vaccin contre la fièvre jaune pour les Européens qui vont aux pays d’endémie. Car si on l’attrape, nous n’avons pas de traitement et c’est parfois mortel. Je ne suis pas du tout un anti-vaccin, car je sais bien que c’est directement l’étiquette qu’on va me coller sur ces trucs. Non ! Je suis…

[Jérémie Mercier] Anti-vaccin Gardasil.

[Gérard Delépine] Je suis un anti vaccin Gardasil. Oui, ça j’assume complètement. Mais je ne suis pas un anti-vaccins global. Je pense que toute situation, par exemple le choléra qui est une très mauvaise vaccination, mais qui a sauvé peut-être l’armée française puisque nous sommes à Verdun. Il faut savoir que l’armée française avait plus de 100 000 hommes dans la première année, malades du choléra, hors d’état de combattre et nous étions mal partis. Heureusement, les Anglais ont importé en quelque sorte sur le front la vaccination contre le choléra, que les poilus ont utilisé et nous avons pu avoir des troupes en état de combattre alors que les Allemands qui ne vaccinaient contre le choléra, eux dans les tranchées ils l’attrapaient. Eux ont eu beaucoup de soldats hors-jeu à cause de cela. C’est un exemple. Le choléra actuellement, il peut être très utile – la vaccination contre le choléra, non pas en France – mais par exemple au Yémen, parce que les conditions sanitaires créées par la coalition saoudienne font que l’année dernière, il y a eu un million de cas de choléra au Yémen. Un million, c’est colossal. Et le choléra peut parfaitement dans des populations qui ne sont pas protégées par les soins modernes. Donc, pourquoi pas la vaccination anticholérique au Yémen ? Je ne suis pas contre. Mais totalement contre en France. Donc, chaque traitement… Les vaccins sont un traitement. Chaque traitement doit être posé en fonction des situations locales, de l’état des gens, de l’état sanitaire de leur distribution d’eau et compagnie.

[Jérémie Mercier] Ok, ah oui, c’est une globalité à prendre en compte et après voir le rapport bénéfices-risques du traitement.

[Gérard Delépine] Vous avez sorti le vrai mot, c’est « bénéfices-risques ». Et c’est la raison pour laquelle je suis pour les vaccins mais contre les obligations. Car l’obligation, c’est tout le monde pareil, quels que soient ses antécédents, ce qui est d’une stupidité majeure.

[Jérémie Mercier] Ok, très bien. Merci pour cette mise au point. Ok. En tout cas, le livre sur le vaccin Gardasil en particulier et sa prétendue efficacité sur le cancer du col de l’utérus, vous avez les informations dans le nouveau livre de Nicole et Gérard Delépine : « Hystérie vaccinale – Vaccin Gardasil et cancer : un paradoxe ». Voilà, merci à tous, merci à toutes. Prenez soin de vous. Allez chercher les infos au bon endroit. Là, c’est le bon endroit ! Et je vous dis à très bientôt et surtout partagez cette information parce que elle me parait très importante à partager, surtout maintenant, alors que dans quelques mois peut-être, on va arriver sur cette obligation du Gardasil. Donc, peut-être qu’on peut encore faire quelque chose. Allez. Un dernier mot peut-être ?

[Gérard Delépine] Oui, citoyens, battez-vous. La liberté ne se conserve que quand on la défend. C’était le rapport… en 14-18 c’était le cas. C’était aussi la liberté qu’on défendait. Continuons.

[Jérémie Mercier] Très bien. OK, merci à vous Gérard Delépine. À très bientôt. Au revoir !

[Gérard Delépine] Merci et au revoir !

2 Commentaires

  1. et que penses tu du don du sang? il y a plusieurs études qui ont montrées qu’on pouvait transfuser de l’eau de mer (modifiée) a la place du sang!
    et aussi que transfuser du sang de quelqu’un d’autre n’était pas forcement bon car le sang a une signature individuel qui n’est pas forcement bienvenue dans l’organisme d’un autre, en ne tenant pas compte des groupes car de toutes façon le sang serait propres a chacun
    qu’en est-il ??
    merci d’avance

    Réponse
    • Salut Bill, on est là sur un sujet bien différent du Gardasil…
      Effectivement, j’ai lu des choses très intéressantes sur René Quinton et ses expériences d’eau de mer à la bonne dilution pour remplacer le plasma sanguin.
      Malheureusement, ça ne rapporte pas assez au système médical actuel pour qu’il puisse même s’y intéresser. Les transfusions sanguines en respectant les bons groupes sanguins sont a priori efficaces (je ne sais pas si cette signature « individuelle » dont tu parles ont un fort impact sur la santé des receveurs).
      Je rêve d’un monde où le système de santé s’intéresserait enfin aux méthodes les plus efficaces pour soutenir la santé. On en est loin !

      Réponse

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