Pourquoi l’Amazonie brûle ?

par | 25 Août 2019 | Non classé | 13 commentaires

Ça fait quelques jours que les médias du monde entier parlent de l’Amazonie qui brûle.

L’Amazonie brûle, ok.

Pas depuis 1 mois.

Pas depuis que Twitter existe.

Elle brûle depuis plusieurs décennies…mais on s’en fout grave.

Aujourd’hui, on accuse les brésiliens et surtout son président d’extrême droite Jair Bolsonaro d’être responsables (voir cet article du Monde)

Mais au fait… pour quelle raison principale l’Amazonie brûle-t-elle ?

Pourquoi l’Amazonie brûle ?

Principalement à cause de la déforestation. Qui est accentuée à la saison sèche (maintenant).

Et traditionnellement, on déforeste l’Amazonie en la brûlant. Je précise aussi qu’on brûle traditionnellement les terres cultivées après la récolte pour faire de la culture sur brûlis. En ce moment, il y a une combinaison de champs qui brûlent après la récolte avant la nouvelle saison, et de forêt qui brûle.

Mais au fait… pourquoi déforeste-t-on l’Amazonie ?

Pour le plaisir ?

Pour faire des routes ? Des villes ?

Pour couper du bois ?

Non, pas du tout !

À 80% on déforeste l’Amazonie pour créer des pâturages ou pour cultiver du soja transgénique pour nourrir des animaux d’élevage (notamment européens).
(cf. cet article de Reporterre)

 

On brûle l’Amazonie principalement pour satisfaire nos besoins en viande et en produits laitiers

Bref, l’Amazonie crame et est en train d’être détruite principalement pour que tu continues à manger de la viande et à consommer des produits laitiers.

Bizarrement, personne ne parle de ça (ou pas grand monde).

En plus, Macron et l’Union Européenne ont signé en juin un accord commercial avec le Mercosur (l’union économique des états sud-américains) pour faciliter les échanges économiques et notamment l’importation de produits animaux et de soja transgénique en provenance d’Amérique du Sud et notamment du bassin amazonien (cf. cet autre article de Reporterre).

Ces feux sont bien la conséquence logique de notre appétit pour les produits animaux et des accords que nous européens faisons avec ces pays pour satisfaire nos besoins.

En fait, pour résumer, Macron demande à son complice Bolsonaro de brûler l’Amazonie. Mais quand les gens réalisent que l’Amazonie brûle, Macron se met à pousser des cris d’orfraie pour se faire passer pour un gentil.

Et comme on est habitué dès l’école à ne pas réfléchir, on le croit et on se dit « On a de la chance d’avoir un président qui veut sauver notre planète ».

En fait, on est juste des moutons, incapables de réfléchir 2 minutes.

Prier pour l’Amazonie ne sert strictement à rien. Fortement diminuer sa consommation de produits animaux en revanche est très utile, pour toi, comme pour l’Amazonie !

Tu devrais lire cet article pour comprendre comment les politiques te prennent pour un imbécile et te manipulent en jouant sur tes sentiments depuis trop longtemps : https://www.jeremie-mercier.com/manger-pour-le-climat/

Si tu veux comprendre pourquoi tu devrais maintenant manger moins de produits animaux pour ta santé et celle de la planète, télécharge mon ebook gratuit : https://www.jeremie-mercier.org/ebook-5-habitudes/

PS : Je ferai prochainement un Facebook live (clique ici pour me suivre sur Facebook et voir le live) pour expliquer pourquoi ne pas manger de produits issus de l’élevage industriel (comme recommandé par exemple par Yann Arthus-Bertrand et Hugo Clément) ne change rien au problème… Si on veut vraiment changer les choses, il faut consommer beaucoup moins d’aliments d’origine animale, qu’ils soient issus d’animaux élevés au Brésil, d’animaux européens nourris au soja OGM brésilien (interdit en agriculture biologique mais courant dans l’élevage européen non bio, je précise), ou qu’ils soient issus d’animaux locaux conventionnels ou bio nourris avec des aliments locaux. La problématique est une problématique mondiale d’usage des sols !

Maintenant, voici ma vidéo qui met les points sur les i (attention, ça décoiffe !) : https://youtu.be/T4qCeEVtM90

Retranscription de la vidéo :

Salut c’est Jérémie Mercier.

Je fais cette vidéo parce que ça fait plusieurs jours qu’on entend de façon insistante dans les médias que l’Amazonie brûle, donc la forêt amazonienne. Et ce que j’entends est particulièrement bête, déconnecté… on ne parle pas des causes. On joue sur les sentiments de façon bizarre. Ce qui est dit est un peu faux. Enfin bref c’est du grand n’importe quoi et c’est utilisé à des fins politiques et on berne tout le monde. Je trouve ça assez inadmissible.

Donc, rappel des faits. Donc actuellement, août 2019 il y a une recrudescence des feux dans le bassin amazonien, au niveau de la forêt. C’est un sujet mondial de préoccupation. L’Amazonie est une région du monde qui est très médiatisée parce que c’est un réservoir important de biodiversité. Un cinquième de la biodiversité mondiale se situe dans ce bassin amazonien. C’est une très grande forêt donc un stock de carbone très important. Et du coup quand ça brûle là-bas on atteint la biodiversité. Il y a des émissions de carbone… de dioxyde de carbone et de gaz à effet de serre importantes, etc. Et du coup c’est un sujet qui concerne la planète tout entière. C’est vrai. Ok. Et actuellement il y a des feux donc… C’est la période classique pendant laquelle il y a des feux en Amazonie puisque c’est le début de la saison sèche. Du coup, on a pour habitude en Amazonie de brûler des forêts où on fait du brûlis pour faire des cultures après. C’est la période sèche, donc c’est plus facile pour brûler.

La question que je ne vois nulle part… que j’entends jamais. C’est la question la plus fondamentale pourtant c’est « pourquoi est ce qu’on brûle l’Amazonie ? Pourquoi on fait ça ? » Et on entend des trucs du genre « Ah oui c’est à cause de la sécheresse que ça brûle ». Pas du tout ce n’est pas à cause de ça. C’est toujours au moment de la sécheresse qu’on brûle mais c’est pas à cause c’est pas la sécheresse qui crée des incendies, ça n’arrive pas comme ça par hasard parce que tout d’un coup c’est sec donc ça brûle. C’est parce qu’il y a une intervention humaine qui est à l’origine de ces incendies et des humains créent ces incendies. Ce n’est pas pour le plaisir. Ce n’est pas parce qu’ils aiment bien le feu. Ce n’est pas parce que c’est des méchants. C’est pas parce que… on ne parle pas des causes de ces incendies.

On fait ces incendies pour déforester.

Et pourquoi on déforeste.. et là nulle part, mais vraiment à zéro endroit, je vois, j’entends parler de ça. On déforeste pour, à 80%, pour laisser de la place… pour défricher des zones et pour permettre donc de cultiver du soja transgénique pour nourrir du bétail, donc que ce soit du bétail produit localement ou bien pour vendre sur le marché mondial et notamment en Union Européenne.

Donc je rappelle d’ailleurs qu’il y a des accords qui ont été signés fin juin entre l’Union européenne et qui ont été poussés par les dirigeants européens dont Emmanuel Macron entre l’Union européenne et le Mercosur donc l’union des Etats d’Amérique du Sud pour qu’il y ait des échanges plus faciles entre ces Etats sans passer par tous ces tarifs douaniers etc. Donc afin de promouvoir notamment les importations depuis l’Amérique du Sud et les exportations vers l’Amérique du Sud. Donc qu’est-ce qu’on importe d’Amérique du Sud ? On importe beaucoup de soja transgénique pour nourrir le bétail européen. Et pourquoi on nourrit le bétail européen ? Pour faire de la viande et des produits laitiers consommés par les consommateurs européens et par les consommateurs mondiaux puisque l’Europe va après inonder le marché mondial de produits de qualité assez moyenne – contrairement à ce qu’on dit – et pour nourrir les gens qui consomment des produits laitiers et des produits animaux produits en Europe et nourris en partie par du soja transgénique originaire du bassin amazonien, que ce soit du Brésil et d’autres pays autour. C’est ça la réalité et donc il y a aussi donc on brûle soit pour produire du soja transgénique pour nourrir le bétail donc que ce soit au niveau local ou au niveau européen ou un peu aussi dans d’autres pays certainement et sinon c’est pour faire des pâturages… pour faire des pâturages, pour faire paître du bétail sud-américain sur les terres qui ont été gagnées sur la forêt. Donc c’est ça la véritable raison.

J’écoute les infos depuis quelques jours parce que j’ai un doctorat en recherche environnementale, je m’intéresse à ces sujets environnementaux depuis très longtemps et je suis atterré par la superficialité avec laquelle ce sujet est traité mais ce n’est pas ce n’est pas parce que les journalistes sont naïfs ou pas formés ou quoi. C’est parce qu’ils ne se posent pas les bonnes questions. On ne leur permet pas de se poser les bonnes questions et tout simplement du coup bah ils disent des trucs inutiles et ça permet de jouer sur l’opinion… Donc les gens après vont s’offusquer « Oh mais c’est terrible ce qui se passe, mon Dieu l’Amazonie brûle ». Mais elle ne brûle pas depuis aujourd’hui, ça fait 30 ans que ça brûle en Amazonie. Alors certes c’est plus aujourd’hui que l’an dernier mais il y a des années où c’était beaucoup plus que ça. Voilà.

C’est pas nouveau que ça brûle en Amazonie. On en parle peut être plus parce qu’il y a certaines villes qui se sont retrouvées un peu dans des nuages de fumée comme São Paulo mais ce n’est pas d’hier que ça fait très longtemps que ça crame. Ça crame pour nourrir les consommateurs de produits animaux. C’est la cause principale. On n’entend jamais parler de ça. Jamais, jamais, jamais.

Ce qui est très amusant, c’est l’utilisation du coup journalistique et politique. Donc les journalistes disent ça brûle c’est horrible. La maison brûle. Du coup il y a Macron qui dit ça et reprend le fameux discours de Chirac en disant cette fois « la maison brûle vraiment ». Bref branle-bas de combat. « Mon Dieu qu’est ce qu’on peut faire et tout ». Je rappelle que c’est bien Macron qui a signé avec ses partenaires européens l’accord avec le Mercosur. Personne ne l’a forcé et c’est même lui qui a forcé. Donc il sait très bien quelles sont les conséquences de cet accord et cet accord, les conséquences directes c’est une augmentation de la déforestation pour fournir toujours plus de produits, pour continuer l’élevage et fournir toujours plus de produits pour les marchés européens et mondiaux. C’est tout. Donc Emmanuel Macron est le complice. Et c’est pour ça que j’ai mis dans cet article – dans mon article précédent sur Facebook vous pourrez regarder. C’est le complice du… C’est lui qui fournit finalement le cocktail Molotov au pyromane Jair Bolsorano le président ou premier ministre brésilien. Bref donc on est entièrement responsable. C’est pas du tout la faute des brésiliens… Des méchants brésiliens. C’est nous qui leur demandons de faire ça. C’est une conséquence directe de nos comportements alimentaires, des accords commerciaux que nos politiques ont signés avec le Brésil et c’est tout à fait logique.

Ce qui est, du coup ce qui me… vraiment m’énerve profondément c’est tous ces gens « Pray for Amazon », machin « priez pour l’Amazonie ». Mais c’est complètement débile de prier pour l’Amazonie. C’est la déresponsabilisation totale. C’est « oh ben moi, j’ai rien à voir dans cette histoire c’est les méchants brésiliens ». Mais pas du tout ! C’est toi, en mangeant les produits animaux qui leur demandes de faire ça. C’est la conséquence logique de tes choix alimentaires. Tu es entièrement responsable de ce qui se passe là-bas. Ce n’est pas du tout la faute à pas de chance, ça c’est vraiment hyper important d’en prendre conscience. Et sinon on peut rester comme ça à observer de loin en disant « Ah, ça n’a rien à voir avec moi c’est les méchants là bas ils sont bêtes et tout ». Non ils ne sont pas bêtes du tout. Ce n’est pas pour le plaisir que les gens brûlent l’Amazonie. C’est parce qu’il y a une demande énorme en produits animaux qui du coup nécessitent des quantités très importantes de terres. On peut gagner très facilement des terres en déforestant l’Amazonie parce que des terres agricoles il y en a plus de disponibles. Elles sont déjà toutes utilisées. Donc il faut bien les gagner ailleurs et comment les gagner ailleurs ? Tout simplement en déforestant.

Et en plus de ça, on a des cultures très intensives de soja.. de soja transgénique. On a Bayer-Monsanto qui est derrière. J’ai envie de dire, « mais Bayer-Monsanto ils se frottent les mains », ils savent qu’il y a du coup des débouchés très importants grâce aux terres gagnées sur l’Amazonie. Ils ne sont pas du tout contre la déforestation. Par contre ils vont se présenter comme les sauveurs du monde qui sont là pour aider la santé humaine, augmenter les rendements agricoles pour les humains etc.. Mais c’est juste archi faux et le problème c’est que on est tellement pas éduqué pour avoir un sens critique. On est tellement pas habitué à se poser les vraies questions. Du coup on réagit comme des petits enfants qui ne comprennent rien à rien. Complètement débiles qui se disent « Les autres c’est les méchants. Moi j’ai rien à voir, il faut prier. Tiens, je vais faire une méditation pour l’Amazonie ça va aller mieux ».. Mais rien du tout, mais certainement pas ! Prenez vos responsabilités. Revoyez votre alimentation. Communiquez là-dessus tout autour de vous.

Après ce qui est dur bien sûr c’est que beaucoup de gens ne veulent pas voir, même les choses évidentes parce que ça leur ferait mal au cul hein, désolé ! Mais c’est ça malheureusement, c’est écrit dans l’article. Je mets les liens, j’explique tout. C’est hyper simple c’est très direct. Il n’y a même pas… il n’y a pas à chercher midi à quatorze heures c’est hyper direct.

Je vais regarder juste les petits messages que vous me mettez. Voilà. Donc qui « Il y a toujours un rapport de l’argent » me dit Jocelyne Garcia. « Honteux, réellement triste ». Alors, ce n’est pas que des histoires d’argent. C’est de l’argent parce que les consommateurs payent pour ça. Ils demandent ça. Ils achètent ça. Ils cautionnent ça. Ils le demandent. Donc, j’ai envie de dire, c’est la logique. C’est pas juste la recherche du profit. C’est parce que l’argent est une indication qu’il y a une demande quelque part. Les consommateurs veulent consommer des produits animaux parce que ça fait une centaine d’années qu’on leur dit que les protéines animales sont d’excellente qualité, que si on ne mange pas de viande on n’est pas un homme, que si on ne mange pas de produits animaux on va être en mauvaise santé, etc. Ils y croient parce qu’ils réfléchissent pas, parce qu’ils ont pas envie de réfléchir, parce que parce qu’ils aiment bien le bacon. Enfin bref, toutes les conneries comme ça et ils ne veulent pas se poser de questions.

Et après effectivement… après qu’est ce qu’il y a… Veronica qui me dit « Totalement vrai. Ça n’empêche que l’on puisse prier, être responsable et se remettre en cause en même temps. » Alors oui, si prier ça te fait du bien, ok ! Mais pour moi c’est vraiment de la déresponsabilisation. Moi je vois ça comme ça. C’est la déresponsabilisation ça veut dire que tu penses qu’avec une intention comme ça, ça va changer les choses. Ça ne change strictement rien. Enfin moi je peux te le dire tout de suite, ça va rien du tout changer. Des gens qui prient, il y en a tout le temps, pour tout. Et d’ailleurs moi je suis pas mal de gens… d’Américains sur ce sujet… qui mettent tous « Pray for Amazon ». Et puis j’ai vu quelqu’un qui a fait « Youpi youpi hourra, ça y est il pleut sur l’Amazonie ! ». Enfin ! l’Amazonie ça fait six fois la taille de la France ou un truc comme ça. Il y a forcément un endroit où il pleut un peu en Amazonie même pendant les feux. Ça n’a rien d’extraordinaire. Et si on cherche, il y a en permanence un endroit où il pleut en Amazonie. Faut arrêter vraiment de se bercer d’illusions et d’être dans ce fantasme-là. Faut vraiment prendre ses responsabilités ça me paraît vraiment essentiel aujourd’hui.

« Et planter les arbres ? ». Dany, merci pour ce message. On pourrait se dire comme ça qu’il faut planter des arbres. C’est une excellente idée sauf que tant qu’on ne change pas notre consommation alimentaire en fait.. les terres ne sont pas illimitées. Si on plante des arbres sur un endroit qui était agricole avant, qu’est-ce qui se passe ? On va déplacer le problème. Ce qu’on va faire localement qui va donner l’impression que c’est positif en fait, à l’échelle globale ça n’a aucun intérêt parce qu’on va défricher la même quantité pour compenser les pertes en production agricole, parce qu’on n’aura toujours pas changé de mode alimentaire. Donc c’est une fausse solution. Voilà c’est comme ça que je vois les choses.

Alors, Jocelyne dit « Nous ne sommes pas au courant de tout. Fallait-il le savoir. Les médias nous disent que ce qu’on leur permet de diffuser. » C’est entièrement vrai. Les médias de masse sont très contrôlés par : que ce soit les entreprises privées qui les possèdent, ça peut être des grands groupes ça peut être des États. Et puis je pense que les journalistes aujourd’hui, sauf très rares journaux, ne font pas vraiment de l’investigation. Ils sont dans une analyse extrêmement superficielle. Ils n’ont pas des compétences scientifiques ni l’esprit critique pour se poser les bonnes questions. Du coup ils transmettent un message assez vaseux, inutile, pas intéressant, à côté de la plaque, mais qui est facile à lire et qui permet de pas trop se poser de questions, du coup de rester dans son petit confort en se disant « c’est pas moi le problème c’est les autres ». Alors.

Merci Dany. OK et tu as 80% crudivore, super. En tout cas crudivore ou pas, ce n’est pas forcément le sujet mais en tout cas une alimentation végétale – crudivore, c’est vrai qu’il y a un intérêt pour la santé supplémentaire – mais en tout cas l’alimentation végétale est pour moi… ou en tout cas très fortement végétale, parce que être radical à 100% ça peut être contreproductif, donc moi j’aime bien avoir une espèce de petite souplesse quand même. Mais en tout cas manger beaucoup moins de produits animaux c’est une nécessité indispensable, autrement, faut pas se plaindre de l’Amazonie qui brûle. C’est une conséquence logique, donc on ne peut pas dire « Ah oui, moi je ne veux pas revoir mon alimentation » et en même temps je ne suis pas content que l’Amazonie brûle. Si l’Amazonie brûle, c’est parce que tu as cette alimentation. C’est un choix. Voilà. Alors.

Qu’est ce qu’on me dit. « Jérémie, la coupe vous va à merveille et vous ressemblez à mon neveu. C’est admirable comme vous êtes un cerveau… » Merci. Ouais c’est cool hein les cheveux !

Alors je remonte. « Merci pour cet éclairage même s’il j’avais conscience de la responsabilité de Macron et surtout de notre société de consommateurs j’ai banni la viande depuis très longtemps je ne m’en porte pas plus mal ». Mais bien sûr, et tant mieux. OK.

Voilà donc en tout cas voilà c’était un petit coup de gueule entre guillemets. En tout cas moi mon job c’est comme ça que je vois les choses, c’est vraiment d’essayer d’ouvrir les yeux… de vous aider à ouvrir les yeux parce que je sais que ce n’est pas facile. Moi-même je suis passé par là au début je comprenais rien à rien, je n’avais pas été éduqué pour avoir un esprit critique c’est venu sur le tard. Et malheureusement il y a peu de gens qui sont prêts à faire ça. Et quand on ouvre ses yeux, on va réaliser que… On peut faire des vrais choix conscients pour notre santé, pour notre alimentation, pour l’environnement. On va arrêter de se poser… de penser qu’on a sauvé la planète en recyclant ses déchets ou en éteignant la lumière dans la salle de bains c’est vraiment trop marginal. Maintenant il faut vraiment regarder ce qui est le plus important, et de très loin, c’est nos choix alimentaires. Et tant qu’on n’aura pas regardé ça, c’est même pas la peine de parler d’environnement, ça ne sert strictement à rien. Ou bien ça va être un truc marginal qui va permettre de se donner bonne conscience et parce qu’on aura ramassé trois mégots par terre on se sentira content et fier de soi. Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire, mais simplement ce n’est pas ça le gros sujet. Le gros sujet c’est passer à une alimentation beaucoup plus végétale, et ça, ça va vraiment changer la face de la planète. Tant qu’on le fera pas, eh bien ce sera… les politiques environnementales ne serviront quasiment à rien, voilà.

Alors je continue… C’est bon, j’ai vu tous les messages. En tout cas, je vais repartager le lien vers mon article où je disais qu’il valait mieux manger pour le climat que marcher pour le climat. Je rappelle qu’il y a aussi là Greta Thunberg qui dit « Ah, il faut manifester devant les ambassades du Brésil, voilà comme ça vous montrez que vous n’êtes pas d’accord ». Ça sert à rien ça non plus. Là, pareil.

J’ai vu Macron qui dit « Ah bah, comme le Brésil ils font ça, du coup on va arrêter l’accord avec le Mercosur ». C’est un rideau de fumée. Il y a une vision qui est moyen terme chez ces gens. On sait que ce qui va se passer certainement à un moment c’est que il va y avoir effectivement des actions pour limiter les incendies. Puis on dira « Ah, bon, d’accord. Comme vous avez éteint les incendies, on va reprendre les accords avec vous ». Et du coup, une fois ces incendies éteints, on va pouvoir faire pousser ce soja transgénique pour nourrir le bétail qui va ensuite nourrir les humains qui n’ont toujours pas compris. Voilà donc.

Donc tant que nous on change pas, l’extérieur ça ne changera pas non plus et à un moment il faut faire les changements qui s’imposent, c’est tout. Voilà. J’espère que c’est clair. J’espère que le message va être diffusé et je suis vraiment… Je suis un peu dégoûté de voir qu’aucun média n’ait cette vision, cette compréhension de ce qui se passe et qu’on n’entende que des platitudes sur ce sujet, des choses qui ne servent à rien, quoi au final. Ça sert à rien de rien de rien. Voilà donc la vraie solution, ça restera de toute façon de changer nos comportements alimentaires. C’est ça qui permettra de sauver l’Amazonie, qui permettra d’avoir un vrai impact positif sur la biodiversité, sur la pollution de l’eau, sur la pollution de l’air, sur la désertification, sur la déforestation. J’en passe et plein d’autres et donc j’espère que ça va vous motiver à vous poser les bonnes questions et à revoir vraiment votre alimentation. Et en plus vous aurez plein de bénéfices sur votre santé.

Allez je vous dis à la prochaine je vais vous partager le lien avec mon dernier post sur Facebook. Partagez et diffusez cette information parce que je pense.. pour moi, c’est vraiment essentiel. Qu’on arrête de dire des conneries c’est tout. Et qu’on dise enfin les vraies choses intelligentes, intéressantes. Qu’on arrête juste de prier pour l’Amazonie en se donnant bonne conscience. Qu’on prenne vraiment nos responsabilités. Voilà, c’est clair ? Allez, merci à tous et je vous dit à très bientôt. Prenez soin de vous et prenez vos responsabilités. A bientôt !

13 Commentaires

  1. Sinon i’m very sad for cette foret because 13% of the arbres of the world is in this foret

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  2. sorry but i’m a little bit of… déçu because that not my recherche… sorry sinon that is cool !! thanks

    Réponse
  3. Je travaille en Amazonie depuis vingt ans. Votre effort d’intelligence du sujet est louable mais vous êtes à coté de la plaque. ON ne plante que très rarement du soja sur des terres déforestées. D’abord parce que le « nettoyage » des terres déforestées (enlèvement des racines, des souches, applanissement) coûte très cher au point de rendre les semis de soja inviables économiquement. Ensuite parce que la logistique est très précaire en forêt amazonienne. La déforestation est d’abord liée à l’expansion de l’élevage bovin extensif, à la spéculation sur des terres publiques non controlées, à l’essor de la grande criminalité. Ce que vous dites est un peu plus construit que les discours médiatique européen mais il reste à approfondir le sujet en consultant des agronomes…POur information, les semis de soja sur des terres récemment déforestées atteignaient en fin 2918 65 000 hectares, soit 0,18% de la surface semée au Brésil. Sur l’ensemble du biome amazonien, cette surface semée (pour l’essentiel sur des terres déforestées avant 2008 et occupées pendant plusieurs années par du bétail) atteignait en 2018 4,8 millions d’hectares (13,5% de la sole nationale)….

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    • Bonjour Jean-Yves et merci pour votre message !
      Vous avez raison, j’ai surtout parlé d’Amazonie alors que je pensais à l’ensemble du Brésil, qui n’a pas que la forêt Amazonienne comme biome. Si je me souviens bien, le soja c’est plutôt aux dépends de la savane au niveau du Cerrado (https://www.wwf.fr/espaces-prioritaires/cerrado) et la forêt amazonienne déforestée, c’est surtout pour le pâturage, vous avez raison. Et après quelques années, ce pâturage quand les terres sont très dégradées, peut passer à la culture de soja.
      J’ai mis les 2 dans le même paquet alors qu’il s’agit de 2 écosystèmes différents.
      Merci pour votre vigilance et cette rectification.
      Dans tous les cas, mon message était pour dire que la destruction de la forêt amazonienne ET du Cerrado était essentiellement due à l’élevage. Vous êtes bien d’accord avec cela quand même ?
      Je suis ok pour avoir vos rectifications avec sources si vous les avez afin que le message soit le plus juste possible !

      Réponse
  4. C’est déjà bien…. Mais je lis en 3 langues, et tu n’es pas le seul, TOUT LE MONDE dit comme toi qu’il faut manger moins de viande et que c’est pour ça que l’Amazonie brûle !
    Mais… il te manque une partie de l’information, certains auteurs sont allés plus loin, et il y a bien d’autres causes ! Notre alimentation n’est pas la première cause du changement climatique et de la pollution et de l’exploitation des ressources !

    1) Pourquoi exploite-t-on l’Amazonie ?

    – La première raison est que les routes se sont faites pour les mines.
    – Et aussi pour le bois. Nos poutres et nos planchers etc!
    – Les cultures uniquement tropicales : caoutchouc, palme…

    2) Soja ?
    Il ne faut pas croire qu’ils cultivent le soja pour nourrir les animaux ! C’est faux pour cette raison : vendre pour l’alimentation humaine rapporte bien plus ! Donc le soja est cultivé avant tout pour l’huile, surtout qu’ils ont bien fait la contre-pub de l’huile de palme, afin de pouvoir non pas arrêter de cultiver du palmier, mais le dériver vers les agro-carburants….
    Les tourteaux de soja et autres partent à l’alimentation animale, donc c’est un déchet qui sinon ferait juste du compost. (au lieu de fumier)

    Exact, il se vend aussi du soja en grain pour animaux ! Sont-ils si bêtes pour perdre de l’argent ? Non. C’est le soja que ne passe pas les normes sanitaires pour la consommation humaine. Idem pour tous les grains soit dit en passant….

    3) Ce que les humains ne consomment pas, les animaux oui.

    Les animaux utilisent les déchets. Toute personne qui a connu la ferme traditionnelle le sait, on nourrit le cochon et les poules avec ce qu’on ne mange pas. Pourquoi ne pas manger toutes les patates ? Parce qu’une partie a été endommagée a la récolte, parce que certaines ont pris la lumière et verdissent, parce qu’il y a des parasites, des trous de vers et que la pomme de terre pourrit ou moisit, si on la garde.
    Donc nourrir des animaux évite l’utilisation de produits chimiques, parce que la poule comme le cochon aiment beaucoup manger des bébêtes, ils ont besoin de ces protéines.
    Pensez-y la prochaine fois que vous voyez la fière mention « poulet alimente 100 % végétal » ! Pauvre poulet, il a mange du soja au lieu de vers !
    Au fait, la vache aussi a besoin de manger des insectes, et il y en a plein l’herbe ! Un pré, c’est l’inverse de la monoculture : pas d’herbicide, pas de fertilisant dépendant du pétrole, et pas de pesticide. Il y a de la flore locale et variée, des fleurs, des abeilles…

    D’autre part, un ruminant mange ce que nous ne pouvons pas manger, parce qu’ils ont un estomac fait pour ça. Pardon, ils ont la flore intestinale faite pour ça ! La cellulose fait partie de la famille des sucres et vous pensez peut-être que ces animaux en tirent des calories… Eh bien, non, ils « carburent » au diesel plus qu’a l’essence. Traduction : ils tirent leurs calories des acides gras produits dans leur intestin, par fermentation.

    Et vous croyez que tous les terrains conviennent aux cultures ? Demandez aux éleveurs de rennes, demandez aux habitants des steppes, demandez aux Montagnards… Ensuite, considérez les terrains trop secs ou trop humides…

    Si vous en concluez que le mieux est de laisser ces zones aux animaux sauvages, vous en concluez aussi qu’il faut cultiver de façon intensive encore plus de zones ou cela est possible, et que les humains qui vivent dans les zones ou les cultures sont impossibles ou ne suffisent pas, doivent demenager ou dependre des importations. Bonne conclusion, car cela se passe ainsi déjà beaucoup.

    4) Et quand on donne du grain ou des bananes vertes aux animaux ?

    Tous les déchets de l’agriculture et de l’industrie alimentaire partent pour l’alimentation animale. Par exemple la pulpe de betteraves ou les déchets des jus. Quand on donne des sucres a un ruminant, ils tolerent une petite quantite de grains, mais ils deviennent addicts, c’est visible a leur comportement d’ailleur, et s’ils en ont plus que ce que les cereales sauvages donnent une fois par an, ils peuvent mourir. (ils ne paraissent pas doté de limite sans doute parce que cela devait être originellement impossible d’atteindre cette limite.)

    Bon, les éleveurs contrôlent, mais les grains sont causes d’inflammation dans le corps, tout comme cela se passe chez certains humains, et ils vivent moins vieux.
    Les fermiers qui ont vécu les deux systèmes le savent encore, et même les ingénieurs agronome ! Pas le public.

    5) Pourquoi cela se passe ainsi ?

    Pour les 3 ruminants laitiers, la raison est simple : une petite baisse de lait et de % de matière grasse rend le travail financièrement déficitaire. Les prix sont établis en fonction d’un type d’agriculture et d’élevage dit conventionnel, et le producteur ne peut pas en dévier !

    C’est simple, le responsable est en partie le consommateur et le système global qui fait qu’on a diminue la part de nos revenus destine a manger, afin de pouvoir consommer d’autre biens. Bien que nous soyons tous responsables, nous sommes aussi impuissants que les producteurs de notre alimentation ! Car les salaires et les frais que nous avons sont aussi calcules en fonction des prix conventionnels de l’alimentation ! Seuls certains privilégiés peuvent opter pour plus de qualité, ou bien certains convaincus prêts au sacrifice de leur budget loisir ou autre.

    6) Comment réduit-on encore plus nos dépenses alimentaires ?

    En privant d’autres pays et leurs habitants de leur alimentation, sous le noble prétexte de leur fournir des divises pour moderniser leur pays. En fait, nous les pillons de leur alimentation, bois et richesses minières depuis bien longtemps. La France bénéficie encore de la dette des pays dits en voie de développement…

    Venons-en a nos moutons ou plutôt a notre bœuf brésilien… Il a voyage donc il doit être plus cher non ? Au contraire et c’est pour cela qu’on l’importe. Il existe aussi bien de riches propriétaires terriens qui se gavent que des pauvres qui se fichent bien de comment faire mieux, tant qu’ils arrivent à faire vivre leur famille. Et il y a des monopoles d’import-export, des compagnies de commerce et transport… Et il y a aussi des problèmes de subventions, qui ont fait se taire les agriculteurs. J’ai déjà entendu « nous sommes devenus des chasseurs de primes »…

    7) Plus compliqué que prévu ?

    Tout à fait. Et encore, je n’ai pas dit tout ce que je sais, j’en découvre encore et je suis sure de savoir bien peu. J’ai des heures de vol sur Internet sans compter une expérience de terrain et des lectures datant d’avant Internet. Sans mes lectures d’enfance en anthropologie me montrant que l’histoire du végétarisme a une part d’illogisme a verifier, sans avoir eu des problemes de santé dus a des produits chimiques, sans avoir du m’eloigner avant tout de al ville, je ne saurais pas tout ça. Le martellement de gens de bonne intention, mais pensant de façon naturelle dans un monde qui ne l’est pas, m’aurait aussi engouffré si je ne m’étais pas accrochée a l’évidence que ces peuples sur lesquels je lisais tirait plus de la moitie de leur alimentation des animaux! Sans compter de nombreux produits non-alimentaires. Leur économie reposait beaucoup sur les plantes, mais plus pour des produits non-alimentaires ou médicinaux.

    Réponse
  5. C’est déjà bien…. Mais je lis en 3 langues, et tu n’es pas le seul, TOUT LE MONDE dit comme toi qu’il faut manger moins de viande et que c’est pour ça que l’Amazonie brûle !
    Mais… il te manque une partie de l’information, certains auteurs sont allés plus loin, et il y a bien d’autres causes! Notre alimentation n’est pas la première cause du changement climatique et de la pollution et de l’exploitation des ressources !

    1) Pourquoi exploite-t-on l’Amazonie ?

    – La première raison est que les routes se sont faites pour les mines.
    – Et aussi pour le bois. Nos poutres et nos planchers, etc.!
    – Les cultures uniquement tropicales : caoutchouc, palme…

    2) Soja ?
    Il ne faut pas croire qu’ils cultivent le soja pour nourrir les animaux ! C’est faux pour cette raison : vendre pour l’alimentation humaine rapporte bien plus ! Donc le soja est cultivé avant tout pour l’huile, surtout qu’ils ont bien fait la contre-pub de l’huile de palme, afin de pouvoir non pas arrêter de cultiver du palmier, mais le dériver vers les agro-carburants….
    Les tourteaux de soja et autres partent à l’alimentation animale, donc c’est un déchet qui sinon ferait juste du compost. (au lieu de fumier)

    Exact, il se vend aussi du soja en grain pour animaux ! Sont-ils si bêtes pour perdre de l’argent ? Non. C’est le soja que ne passe pas les normes sanitaires pour la consommation humaine. Idem pour tous les grains soit dit en passant….

    3) Ce que les humains ne consomment pas, les animaux oui.

    Les animaux utilisent les déchets. Toute personne qui a connu la ferme traditionnelle le sait, on nourrit le cochon et les poules avec ce qu’on ne mange pas. Pourquoi ne pas manger toutes les patates ? Parce qu’une partie a été endommagée a la récolte, parce que certaines ont pris la lumière et verdissent, parce qu’il y a des parasites, des trous de vers et que la pomme de terre pourrit ou moisit, si on la garde.
    Donc nourrir des animaux évite l’utilisation de produits chimiques, parce que la poule comme le cochon aiment beaucoup manger des bébêtes, ils ont besoin de ces protéines.
    Pensez-y la prochaine fois que vous voyez la fière mention « poulet alimente 100 % végétal » ! Pauvre poulet, il a mange du soja au lieu de vers !
    Au fait, la vache aussi a besoin de manger des insectes, et il y en a plein l’herbe ! Un pré, c’est l’inverse de la monoculture : pas d’herbicide, pas de fertilisant dépendant du pétrole, et pas de pesticide. Il y a de la flore locale et variée, des fleurs, des abeilles…

    D’autre part, un ruminant mange ce que nous ne pouvons pas manger, parce qu’ils ont un estomac fait pour ça. Pardon, ils ont la flore intestinale faite pour ça ! La cellulose fait partie de la famille des sucres et vous pensez peut-être que ces animaux en tirent des calories… Eh bien, non, ils « carburent » au diesel plus qu’a l’essence. Traduction : ils tirent leurs calories des acides gras produits dans leur intestin, par fermentation.

    Et vous croyez que tous les terrains conviennent aux cultures ? Demandez aux éleveurs de rennes, demandez aux habitants des steppes, demandez aux Montagnards… Ensuite, considérez les terrains trop secs ou trop humides…

    Si vous en concluez que le mieux est de laisser ces zones aux animaux sauvages, vous en concluez aussi qu’il faut cultiver de façon intensive encore plus de zones ou cela est possible, et que les humains qui vivent dans les zones ou les cultures sont impossibles ou ne suffisent pas, doivent déménager ou dépendre des importations. Bonne conclusion, car cela se passe ainsi déjà beaucoup.

    4) Et quand on donne du grain ou des bananes vertes aux animaux ?

    Tous les déchets de l’agriculture et de l’industrie alimentaire partent pour l’alimentation animale. Par exemple la pulpe de betteraves ou les déchets des jus. Quand on donne des sucres a un ruminant, ils tolerent une petite quantite de grains, mais ils deviennent addicts, c’est visible a leur comportement d’ailleur, et s’ils en ont plus que ce que les cereales sauvages donnent une fois par an, ils peuvent mourir. (ils ne paraissent pas doté de limite sans doute parce que cela devait être originellement impossible d’atteindre cette limite.)

    Bon, les éleveurs contrôlent, mais les grains sont causes d’inflammation dans le corps, tout comme cela se passe chez certains humains, et ils vivent moins vieux.
    Les fermiers qui ont vécu les deux systèmes le savent encore, et même les ingénieurs agronome ! Pas le public.

    5) Pourquoi cela se passe ainsi ?

    Pour les 3 ruminants laitiers, la raison est simple : une petite baisse de lait et de % de matière grasse rend le travail financièrement déficitaire. Les prix sont établis en fonction d’un type d’agriculture et d’élevage dit conventionnel, et le producteur ne peut pas en dévier !

    C’est simple, le responsable est en partie le consommateur et le système global qui fait qu’on a diminue la part de nos revenus destine a manger, afin de pouvoir consommer d’autre biens. Bien que nous soyons tous responsables, nous sommes aussi impuissants que les producteurs de notre alimentation ! Car les salaires et les frais que nous avons sont aussi calcules en fonction des prix conventionnels de l’alimentation ! Seuls certains privilégiés peuvent opter pour plus de qualité, ou bien certains convaincus prêts au sacrifice de leur budget loisir ou autre.

    6) Comment réduit-on encore plus nos dépenses alimentaires ?

    En privant d’autres pays et leurs habitants de leur alimentation, sous le noble prétexte de leur fournir des divises pour moderniser leur pays. En fait, nous les pillons de leur alimentation, bois et richesses minières depuis bien longtemps. La France bénéficie encore de la dette des pays dits en voie de développement…

    Venons-en a nos moutons ou plutôt a notre bœuf brésilien… Il a voyage donc il doit être plus cher non ? Au contraire et c’est pour cela qu’on l’importe. Il existe aussi bien de riches propriétaires terriens qui se gavent que des pauvres qui se fichent bien de comment faire mieux, tant qu’ils arrivent à faire vivre leur famille. Et il y a des monopoles d’import-export, des compagnies de commerce et transport… Et il y a aussi des problèmes de subventions, qui ont fait se taire les agriculteurs. J’ai déjà entendu « nous sommes devenus des chasseurs de primes »…

    7) Plus compliqué que prévu ?

    Tout à fait. Et encore, je n’ai pas dit tout ce que je sais, j’en découvre encore et je suis sure de savoir bien peu. J’ai des heures de vol sur Internet sans compter une expérience de terrain et des lectures datant d’avant Internet. Sans mes lectures d’enfance en anthropologie me montrant que l’histoire du vegetarisme a une part d’illogisme a verifier, sans avoir eu des problemes de santé dus a des produits chimiques, sans avoir du m’eloigner avant tout de al ville, je ne saurais pas tout ça. Le martellement de gens de bonne intention, mais pensant de façon naturelle dans un monde qui ne l’est pas, m’aurait aussi engouffré si je ne m’étais pas accrochée a l’évidence que ces peuples sur lesquels je lisais tirait plus de la moitie de leur alimentation des animaux! Sans compter de nombreux produits non-alimentaires. Leur économie reposait beaucoup sur les plantes, mais plus pour des produits non-alimentaires ou médicinaux.

    Réponse
    • Bonjour et merci pour ce message; Je vais reprendre les point 1 par 1.

      « C’est déjà bien…. Mais je lis en 3 langues, et tu n’es pas le seul, TOUT LE MONDE dit comme toi qu’il faut manger moins de viande et que c’est pour ça que l’Amazonie brûle ! »

      >> Tout le monde… je ne pense pas du tout ! La plupart des gens en France font le lien entre la consommation de produits animaux et l’Amazonie qui brûle

      Mais… il te manque une partie de l’information, certains auteurs sont allés plus loin, et il y a bien d’autres causes! Notre alimentation n’est pas la première cause du changement climatique et de la pollution et de l’exploitation des ressources !

      1) Pourquoi exploite-t-on l’Amazonie ?

      – La première raison est que les routes se sont faites pour les mines.
      – Et aussi pour le bois. Nos poutres et nos planchers, etc.!
      – Les cultures uniquement tropicales : caoutchouc, palme…

      >> Sans chiffre, c’est impossible de discuter. C’est pour cela qu’il est essentiel d’utiliser des chiffres référencés et sérieux pour pouvoir discuter. Voici des chiffres qui permettent de discuter et l’élevage est la cause principale, de loin :
      https://rainforests.mongabay.com/amazon/amazon_destruction.html
      et https://wwf.panda.org/knowledge_hub/where_we_work/amazon/amazon_threats/unsustainable_cattle_ranching/

      2) Soja ?
      Il ne faut pas croire qu’ils cultivent le soja pour nourrir les animaux ! C’est faux pour cette raison : vendre pour l’alimentation humaine rapporte bien plus ! Donc le soja est cultivé avant tout pour l’huile, surtout qu’ils ont bien fait la contre-pub de l’huile de palme, afin de pouvoir non pas arrêter de cultiver du palmier, mais le dériver vers les agro-carburants….
      Les tourteaux de soja et autres partent à l’alimentation animale, donc c’est un déchet qui sinon ferait juste du compost. (au lieu de fumier)

      Exact, il se vend aussi du soja en grain pour animaux ! Sont-ils si bêtes pour perdre de l’argent ? Non. C’est le soja que ne passe pas les normes sanitaires pour la consommation humaine. Idem pour tous les grains soit dit en passant….

      >> La très grande majorité du soja est utilisée pour l’alimentation animale. Et les tourteaux de soja ne sont pas du tout des déchets ( « déchets » est une opinion subjective qui ne veut rien dire) car ils ont une grande valeur économique. Il faut toujours voir la valeur économique des produits. Ils sont très largement importés en Europe : https://www.planetoscope.com/cereales/1713-consommation-de-soja-en-france.html

      3) Ce que les humains ne consomment pas, les animaux oui.

      Les animaux utilisent les déchets. Toute personne qui a connu la ferme traditionnelle le sait, on nourrit le cochon et les poules avec ce qu’on ne mange pas. Pourquoi ne pas manger toutes les patates ? Parce qu’une partie a été endommagée a la récolte, parce que certaines ont pris la lumière et verdissent, parce qu’il y a des parasites, des trous de vers et que la pomme de terre pourrit ou moisit, si on la garde.

      >> C’est une vision poétique de l’élevage, mais qui n’a aucun rapport avec la réalité de la très grande majorité de l’élevage, qui nécessite des cultures, des tourteaux de soja et autres granules.

      Donc nourrir des animaux évite l’utilisation de produits chimiques, parce que la poule comme le cochon aiment beaucoup manger des bébêtes, ils ont besoin de ces protéines.

      Pensez-y la prochaine fois que vous voyez la fière mention « poulet alimente 100 % végétal » ! Pauvre poulet, il a mange du soja au lieu de vers !
      Au fait, la vache aussi a besoin de manger des insectes, et il y en a plein l’herbe ! Un pré, c’est l’inverse de la monoculture : pas d’herbicide, pas de fertilisant dépendant du pétrole, et pas de pesticide. Il y a de la flore locale et variée, des fleurs, des abeilles…

      D’autre part, un ruminant mange ce que nous ne pouvons pas manger, parce qu’ils ont un estomac fait pour ça. Pardon, ils ont la flore intestinale faite pour ça ! La cellulose fait partie de la famille des sucres et vous pensez peut-être que ces animaux en tirent des calories… Eh bien, non, ils « carburent » au diesel plus qu’a l’essence. Traduction : ils tirent leurs calories des acides gras produits dans leur intestin, par fermentation.

      >> Ca n’a aucun rapport avec le sujet, mais oui.

      Et vous croyez que tous les terrains conviennent aux cultures ? Demandez aux éleveurs de rennes, demandez aux habitants des steppes, demandez aux Montagnards… Ensuite, considérez les terrains trop secs ou trop humides…

      >> Pour des endroits marginaux comme ceux-ci, oui l’élevage peut avoir un sens. Mais ça reste marginal !

      Si vous en concluez que le mieux est de laisser ces zones aux animaux sauvages, vous en concluez aussi qu’il faut cultiver de façon intensive encore plus de zones ou cela est possible, et que les humains qui vivent dans les zones ou les cultures sont impossibles ou ne suffisent pas, doivent déménager ou dépendre des importations. Bonne conclusion, car cela se passe ainsi déjà beaucoup.

      >> Je conclue surtout que si on limite fortement notre besoin en élevage et qu’on ne le fait que dans des zones où « rien d’autre n’est possible », alors on va libérer un paquet de terres et la pression sur la déforestation au niveau mondial aura chuté !

      4) Et quand on donne du grain ou des bananes vertes aux animaux ?

      Tous les déchets de l’agriculture et de l’industrie alimentaire partent pour l’alimentation animale. Par exemple la pulpe de betteraves ou les déchets des jus. Quand on donne des sucres a un ruminant, ils tolerent une petite quantite de grains, mais ils deviennent addicts, c’est visible a leur comportement d’ailleur, et s’ils en ont plus que ce que les cereales sauvages donnent une fois par an, ils peuvent mourir. (ils ne paraissent pas doté de limite sans doute parce que cela devait être originellement impossible d’atteindre cette limite.)

      Bon, les éleveurs contrôlent, mais les grains sont causes d’inflammation dans le corps, tout comme cela se passe chez certains humains, et ils vivent moins vieux.
      Les fermiers qui ont vécu les deux systèmes le savent encore, et même les ingénieurs agronome ! Pas le public.

      >> ok, mais on dévie du sujet…

      5) Pourquoi cela se passe ainsi ?

      Pour les 3 ruminants laitiers, la raison est simple : une petite baisse de lait et de % de matière grasse rend le travail financièrement déficitaire. Les prix sont établis en fonction d’un type d’agriculture et d’élevage dit conventionnel, et le producteur ne peut pas en dévier !

      C’est simple, le responsable est en partie le consommateur et le système global qui fait qu’on a diminue la part de nos revenus destine a manger, afin de pouvoir consommer d’autre biens. Bien que nous soyons tous responsables, nous sommes aussi impuissants que les producteurs de notre alimentation ! Car les salaires et les frais que nous avons sont aussi calcules en fonction des prix conventionnels de l’alimentation ! Seuls certains privilégiés peuvent opter pour plus de qualité, ou bien certains convaincus prêts au sacrifice de leur budget loisir ou autre.

      >> Les éleveurs sont coincés dans un système qui les broie je suis d’accord. Mais penser que seuls sont qui sont « privilégiés » peuvent manger sainement est faux. Par exemple, les légumineuses coûtent peu cher et sont excellentes pour la santé.

      6) Comment réduit-on encore plus nos dépenses alimentaires ?

      En privant d’autres pays et leurs habitants de leur alimentation, sous le noble prétexte de leur fournir des divises pour moderniser leur pays. En fait, nous les pillons de leur alimentation, bois et richesses minières depuis bien longtemps. La France bénéficie encore de la dette des pays dits en voie de développement…

      >> Absolument et c’est scandaleux.

      Venons-en a nos moutons ou plutôt a notre bœuf brésilien… Il a voyage donc il doit être plus cher non ? Au contraire et c’est pour cela qu’on l’importe. Il existe aussi bien de riches propriétaires terriens qui se gavent que des pauvres qui se fichent bien de comment faire mieux, tant qu’ils arrivent à faire vivre leur famille. Et il y a des monopoles d’import-export, des compagnies de commerce et transport… Et il y a aussi des problèmes de subventions, qui ont fait se taire les agriculteurs. J’ai déjà entendu « nous sommes devenus des chasseurs de primes »…

      7) Plus compliqué que prévu ?

      Tout à fait. Et encore, je n’ai pas dit tout ce que je sais, j’en découvre encore et je suis sure de savoir bien peu. J’ai des heures de vol sur Internet sans compter une expérience de terrain et des lectures datant d’avant Internet. Sans mes lectures d’enfance en anthropologie me montrant que l’histoire du vegetarisme a une part d’illogisme a verifier, sans avoir eu des problemes de santé dus a des produits chimiques, sans avoir du m’eloigner avant tout de al ville, je ne saurais pas tout ça. Le martellement de gens de bonne intention, mais pensant de façon naturelle dans un monde qui ne l’est pas, m’aurait aussi engouffré si je ne m’étais pas accrochée a l’évidence que ces peuples sur lesquels je lisais tirait plus de la moitie de leur alimentation des animaux! Sans compter de nombreux produits non-alimentaires. Leur économie reposait beaucoup sur les plantes, mais plus pour des produits non-alimentaires ou médicinaux.

      >> Je suis allé rencontrer les peuples qui vivent en excellente santé et une très faible part de leur alimentation vient des animaux : https://www.jeremie-mercier.com/piliers-longetivite-zones-bleues/
      Enfin, j’ai passé 4 ans à faire des recherches sur les agrocarburants et donc sur l’agriculture et l’usage des sols… je connais bien ces sujets : https://www.jeremie-mercier.com/ca-fait-8-ans-que-je-suis-docteur/

      Réponse
      • Merci pour ton retour Jérémie ! Je te réponds en premier, mais je n’avais pas posté tout mon texte ! Je posterai la suite…

        Le lien sur le soja me confirme bien que la plus grande partie du soja pour les animaux est sous forme de tourteaux. Quand je dis « déchet », c’est au sens « non vendable au prix normal du marché pour alimentation humaine » ou bien by-product.

        L’élément intéressant pour moi est de savoir que c’est bien plus pour les agrocarburants que pour consommer l’huile, merci pour les chiffres et l’huile à mon moulin ! L’huile de soja est par contre généralisée pour la cuisine en Amérique du sud.

        Une question… Tu es sûr qu’au Brésil, ils n’utilisent pas les zones déforestées pour cultiver de la canne à sucre ? Pour le sucre mais surtout pour leur agrocarburant…

        Le lien en anglais parle bien de mines et d’exploitation du bois. Une fois le terrain libre, c’est clair qu’ils vont l’utiliser… J’ai déjà posté mon argumentation, à moins que ce soit la partie perdue par un copié collé malencontreux…

        Les zones bleues pour moi dépendent plus de manger local et frais peu importe la diète, et surtout d’avoir des relations humaines saines et un support inconditionnel, entre personnes qui se connaissent. (ma spécialité, c’est le système nerveux, sa régularisation ou synchronisation, histoire d’être assez souvent en mode rest & digest & repair.) L’autre point dépend d’avoir la bonne flore intestinale, adaptée à son alimentation locale, et c’est ce qui se perd le plus, malheureusement.

        Comment expliques-tu les échecs pour certains de l’alimentation végane, et leur succès en réintroduisant la viande ? Personnellement, à chaque fois que j’ai cherché à diminuer la viande, ma santé en a souffert. Quand tu parles des légumineuses, eh bien je ne peux pas, alors que je n’ai pas de problème avec les produits animaux du tout. Quand je parlais de ce qui coûte cher, c’est de payer la viande au prix juste, afin que les animaux soient élevés correctement.

        Au niveau des surfaces de terres cultivées, je pense qu’une bonne partie ne devrait pas l’être et devrait être en pâturage. Et je suis en faveur de l’agriculture biologique comme mon grand-père qui avait prévenu les collègues en vain.

        Je suis bien obligée de constater la réalité, ce qui nous nourrit nécessite en majorité des intrants / engrais, des pesticides, et des herbicides, sans oublier l’évolution vers le GMO. L’élevage animal n’a pas besoin de tout ça. Non je n’étais pas hors sujet quand je le paraissais. Utiliser les by-products de l’agriculture pour humains vient bien en premier lieu de nos cultures, et non pas en priorité de l’élevage animal. Cela se faisait dans ce que tu nommes poétique, mais le même principe subsiste.

        Mon autre point qui avait à voir avec la santé, c’est que les grains sont sources d’inflammation en trop grandes quantités ou bien quand ils ne sont pas tolérés par le système digestif, animal ou humain.

        Je ne suis pas hors sujet en parlant de ce que les animaux peuvent manger et nous non, car justement, il n’est nul besoin de cultiver ou désherber afin qu’ils pâturent ! C’est bien loin d’être marginal. Je me demande vraiment ce qu’on ferait des « déchets » valorisés sous forme de nourriture pour animaux, et comment on pourrait nourrir les sols cultivés, sans fumier…

        Et franchement, je me demande ce que tu croies qu’ils feraient avec ce paquet de terres libérées et si cela arrêterait vraiment la déforestation ! Moi je crois qu’ils continueraient avec les mines et la coupe du bois, et ensuite, ils planteraient le soja et la canne a sucre et aussi des palmiers, pour faire des agro-carburants !

        D’autre part, pour compenser le manque de viande, ils feraient plus d’usines pour faire de la bouffe industrielle, comme l’impossible burger. En fait cela provoquerait plus de processed food, plus de surfaces cultivées, plus d’utilisation de produits chimiques et plus d’OGM. Bien sûr selon mon point de vue, il n’est pas question d’acheter de la viande du Brésil, et il faut favoriser l’élevage local, ainsi que minimiser la monoculture et l’utilisation de produits chimiques. Mes parents travaillaient dans ce secteur chimique, et ma santé en a payé les conséquences. Il m’a fallu beaucoup de temps pour démêler le vrai du faux et ne pas me laisser culpabiliser par ce qui serait soit disant dans ma tête quand en fait, ils ne pouvaient pas faire un diagnostique. Les sols ont besoin d’un mélange de présence végétale et animale, y compris les insectes, et nous avond besoin de la meme chose.

        Réponse
        • Plein de choses dites sans aucun chiffre utilisé. En gros, il faudrait croire sur parole ce que tu dis sans en avoir aucune preuve. Cette façon de communiquer ne permet aucun débat, donc je ne peux pas répondre ni argumenter dans le cadre de cette discussion. Il faut avancer des arguments avec des sources fiables et vérifiables, sinon, c’est impossible de discuter !

          Réponse
  6. Pourrait-on planter des arbres autour des champs car un arbre est si précieux. Mettons des arbres là où c’est possible !!!

    Réponse
    • Ca paraît une bonne idée, d’ailleurs les haies ont un vrai intérêt pour la biodiversité. Mais tant qu’on ne change pas notre alimentation, la pression sur les terres ne faiblira pas et la déforestation continuera !

      Réponse
  7. Pourquoi aiderait -on les gens à poser les bonnes questions??? c’est pas dans les programmes politiques… Dangereux d’aider à poser les bonnes questions…MERCI FELICITATIONS pour TON DOCTORAT en Environnement…Faudrait multiplier des gens comme toi…Je te soutiens totalement Je te remercie de diffuser un tel message…Car c’est une référence un doctorat…Je suis d’accord avec ton discours…je le savais…et je ne vois pas encore comment mobiliser des millions de personnes… On ne comprend à rien à rien mais c’est voulu par les dirigeants…Revoir l’alimentation je le fais, mais en même temps, j’entends autour de moi, :  » Tu crois que parce que tu ne manges pas de la viande, que la forêt ne va plus brûler??? c’est les grandes entreprises qu’il faut atteindre et mobiliser…Mais ils paient une taxe et des amendes rien que pour polluer…c’est abérrant car ils
    s’en foutent ils ont de quoi payer et continuent à polluer et déforester…Je revois très bien mon alimentation …CONTINUE CONTINUE ouvre les yeux… donnes nous des infos claires, précises et réelles… MERCI

    Réponse
    • Merci ! Les grandes entreprises arrêtent de produire quand on n’achète pas leurs produits. C’est nous consommateurs qui avons le pouvoir, mais nous ne savons pas l’utiliser ou faisons n’importe quoi avec ! D’où mon ambition d’éduquer un max de consommateurs et les aider à ouvrir les yeux pour faire des choix bons pour eux ET la planète. Merci encore pour ton soutien :)

      Réponse

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